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Concertation : le Comité de suivi vigilant à voir sa plate-forme enfin prise en compte.
- SRF
Concertation : le Comité de suivi vigilant à voir sa plate-forme enfin prise en compte.
Pour rappel la SRF est membre du Comité de suivi de la réforme de l'intermittence, avec des parlementaires permanents et d'autres organsiations.
- SRF
À la suite de son Assemblée générale du 14 juin 2014, le Conseil d’administration de la Société des Réalisateurs de Films a procédé à l’élection de son bureau pour l’année 2014 - 2015.
- SRF
À la suite de son Assemblée générale du 14 juin 2014, le Conseil d’administration de la Société des Réalisateurs de Films a procédé à l’élection de son bureau pour l’année 2014 - 2015.
Co-Présidents : Céline SCIAMMA, Christophe RUGGIA, Pierre SALVADORI
Secrétaire : Katell QUILLÉVÉRÉ
Trésorier : Stéphane BRIZÉ
Délégué au court-métrage : Jan SITTA
Délégué au documentaire : Denis GHEERBRANT
Sont aussi membres du Conseil d’administration :
Laurent CANTET
Malik CHIBANE
Catherine CORSINI
Frédéric FARRUCCI
Pascale FERRAN
Esther HOFFENBERG
Cédric KLAPISCH
Helena KLOTZ
Olivier LÉVEQUE
Sébastien LIFSHITZ
Anna NOVION
- SRF
Pour signer la pétition envoyez nom et prénom à : hrosiaux@la-srf.fr
Mahnaz Mohammadi, réalisatrice de documentaires et fervente militante des droits des femmes, a été condamnée à 5 ans de prison et accusée de « complot contre la sécurité de l’État » et « propagande contre le régime de Téhéran».
Signez et relayez la pétition de la SRF.
- SRF
Pour signer la pétition envoyez nom et prénom à : hrosiaux@la-srf.fr
Mahnaz Mohammadi, réalisatrice de documentaires et fervente militante des droits des femmes, a été condamnée à 5 ans de prison et accusée de « complot contre la sécurité de l’État » et « propagande contre le régime de Téhéran».
Signez et relayez la pétition de la SRF.
Lettre de la Ministre de la Culture et de la Communication à La SRF.
(In english below)
Bonjour à tous,
Le samedi 7 juin 2014, Mahnaz Mohammadi, cinéaste iranienne, a été convoquée par le tribunal de l'application des peines de la prison d’Evin au nord de Téhéran pour y être incarcérée dans l’indifférence la plus totale. Cette incarcération est la fin d'une longue histoire qui commence par son arrestation le 27 juin 2011, arrestation que la SRF avait déjà fermement dénoncée. Mahnaz Mohammadi avait alors passé un mois en prison et été libérée sous caution le 27 juillet 2011, dans l’attente d'un verdict qui est finalement tombé le 23 octobre 2013 : 5 ans de prison ferme.
Après de multiples pressions quotidiennes, Mahnaz Mohammadi est donc partie purger sa peine. La veille de son emprisonnement, elle a enregistré une vidéo avec l’aide d’une amie, réfugiée aux Pays-Bas. Nous en avons traduit les dernières minutes pour la joindre à la pétition que nous avons lancée.
> Vidéo avec sous-titres français : https://www.youtube.com/watch?v=_5L5ySo8C90
> Avec sous-titres anglais (with english subtitles) : https://www.youtube.com/watch?v=QL5VYN2Wevk
> La vidéo complète (12mn) non sous-titrée est disponible ici :
https://www.youtube.com/watch?v=xcxVOjS0UMA
PÉTITION POUR LA LIBERATION DE MAHNAZ MOHAMMADI
>> Pour signer la pétition envoyez votre nom et prénom à : hrosiaux@la-srf.fr
Mahnaz Mohammadi, réalisatrice de documentaires et fervente militante des droits des femmes, a été condamnée à 5 ans de prison et accusée de « complot contre la sécurité de l’État » et « propagande contre le régime de Téhéran».
C’est avec la plus grande inquiétude que nous apprenons la condamnation de la cinéaste iranienne, Mahnaz Mohammadi, à 5 années d’emprisonnement, et son incarcération ce samedi 7 juin à la prison d’Evin, au nord de Téhéran.
Réalisatrice du film «Femmes sans ombres», pour lequel elle a été primée dans de nombreux festivals à travers le monde, la cinéaste est, depuis plusieurs années, la cible des autorités iraniennes en raison de son engagement et de ses prises de position politiques. Elle fut déjà condamnée en raison de sa contribution au documentaire de Rakhshan Bani-Etemad « nous sommes la moitié de la population » à propos des élections présidentielles de 2009.
Arrêtée également le 26 juin 2011, privée de ses outils de travail et de son passeport, sa collaboration avec la BBC et la production de documentaires pour cette chaîne serait, selon elle, le principal motif de cette nouvelle condamnation, ainsi que sa collaboration avec Al-Jazeera et des médias occidentaux tels que Radio France et Radio « Voix de l’Amérique ».
Nous reprenons ses mots « Je suis une femme et je suis cinéaste, deux raisons pour être considérée comme une criminelle dans ce pays », pour lui témoigner tout le soutien de la communauté des cinéastes face à cette immense injustice.
La Société des réalisateurs de films appelle à la mobilisation de tous. Nous demandons solennellement au gouvernement, et notamment à la ministre de la Culture et de la Communication, de tout mettre en œuvre pour obtenir la libération de Mahnaz Mohammadi au plus vite. Nous dénonçons fermement cette nouvelle attaque à la liberté de création et d’expression faite aux cinéastes dans ce pays.
Pascale Ferran, Katell Quillévéré et Christophe Ruggia, Coprésidents de la SRF
Premières organisations signataires : l’ACID, ADDOC, l’ARP, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, la Cinémathèque française, Directors UK, le Festival de Cannes, le Festival du Nouveau Cinéma, le Groupe 25 Images, la Quinzaine des Réalisateurs, Réalisatrices Équitables (Québec), la SACD, The San Sebastian Internacional Film Festival, la SCAM, la Semaine de la Critique, Le Syndicat Français de la Critique de Cinéma, L'UCMF, l’UNEVI, UNIFRANCE, Venice Film Festival, le Festival World Cinema Amsterdam …
Plus de 2000 signataires, dont : Hiam Abbass, Chantal Ackerman, Solveig Anspach, Yvan Attal, Roger Avary, Christophe Barratier, Xavier Beauvois, Lucas Belvaux, Djamel Bensalah, Julie Bertuccelli, Laurent Bouhnik, Stéphane Brizé, Laurent Cantet, Stéphane Cazes, Laurent Chevalier, Malik Chibane, Philippe Claudel, Jacques Cluzaud, Jean-Louis Comolli, Jérôme Cornuau, Catherine Corsini, Constantin Costa-Gavras, Miguel Courtois, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Émilie Deleuze, Lola Doillon, Xavier Dolan, Ariane Doublet, Jean-Pierre Duret, Philomène Esposito, Éléonore Faucher, Philippe Faucon, René Féret, Laurence Ferreira Barbosa, Asghar Farhadi, Emmanuel Finkiel, William Friedkin, Tony Gatlif, Thomas Gilou, Fabienne Godet, Valeria Golino, Christopher Hampton, Mahamat-Saleh Haroun, Laurent Heynemann, Caroline Huppert, Gilles Jacob, Agnès Jaoui, Arthur Joffé, Sam Karmann, Cédric Klapisch, Jan Kounen, Eric Lartigau, Philippe Le Guay, Ken Loach, Julie Lopes-Curval, David Mackenzie, Jacques Maillot, Tonie Marshall, Ursula Meier, Cristian Mungiu, Anna Novion, Michel Ocelot, Nicolas Philibert, Martin Provost, Brigitte Roüan, Christian Rouaud, Andrea Santana, Riad Sattouf, Pierre Schoeller, Reza Serkanian, Coline Serreau, Charlotte Silvera, Claire Simon, Frédéric Sojcher, Juan Solanas, Bertrand Tavernier, Pascal Thomas, Danièle Thompson, Eric Tolédano, Joachim Trier, Serge Toubiana, Fernando Trueba, Agnès Varda, Daniel Vigne, Jaco van Dormael, Margarethe von Trotta…
> Retrouvez la liste complète ci-dessous.
Dear all,
On June 7th, Iranian filmmaker Mahnaz Mohammadi was summoned by Sentence Enforcement Court of Evin Prison, in the North of Tehran, to be jailed, and the world took a little notice.
This imprisonment is the last of a long line of troubles, wich begins with her arrest on June 27th 2011. At that time, The Film Directors’Guild has strongly denounced this arrest. Mahnaz Mohammadi was jailed for 1 month and she was released on bail, on July 27th 2011, waiting for the court verdict, wich has been given on October 23th 2013 : five years in prison.
For several years, Mahnaz Mohammadi has been the subject of daily harassment and she is now in jail for serving this sentence.
The day before her imprisonment, she recorded a video with a friend, who is a refugee in the Netherlands. We have translated the last minutes of this video :
> Video with French subtitles : https://www.youtube.com/watch?v=_5L5ySo8C90
> Video with English subtitles : https://www.youtube.com/watch?v=QL5VYN2Wevk
> Watch the full video (without subtitles – 12 min) : https://www.youtube.com/watch?v=xcxVOjS0UMA
-PRESS RELEASE-
Petition for the release of Iranian Filmmaker Mahnaz Mohammadi
>> To sign the petition, please send an e-mail to : hrosiaux@la-srf.fr
Mahnaz Mohammadi, Iranian filmmaker and women’s rights activist, was sentenced to five years of imprisonment and charged with 'Plotting against State Security' and 'Propaganda against the regime' of Tehran.
It is with the deepest concern that we learnt about the conviction of Iranian filmmaker Mahnaz Mohammadi, sentenced to five years of prison. She was incarcerated on June 7th 2014, in Evin Prison in the North of Tehran.
Mahnaz Mohammadi’s film 'Women Without Shadows' won awards in many countries. Because of of the stand she has made and her political activism, she has been in the crosshairs of the Iranian authorities for several years. This is not the first time she has been sentenced to imprisonment for her work. Her contribution to Rakhshan Bani-Etemad’s documentary 'We Are Half of Iran's Population', about the June 2009 presidential elections, led to her arrest on June 26th 2011. She has also had her work tools confiscated, and her passport.
According to Mohammadi, the documentaries she shot for the BBC are the principal reason for this new conviction, as well as her cooperation with Al-Jazeera and Western Medias such as Radio France or Radio 'Voix de l’Amérique'.
Here, we use her own moving words to express the full support of the community of filmmakers against this huge injustice: 'I am a woman, I am a filmmaker, two sufficient grounds to be guilty in this country'.
The Film Directors’ Guild (Société des réalisateurs de films) calls for the mobilization of all efforts and all resources. We urge the government, especially the French Minister for Culture and Communication, to do everything possible to effect the release of Mahnaz Mohammadi without delay. We resolutely condemn this new attack made to freedom of creation and expression in Iran.
Pascale Ferran, Katell Quillévéré et Christophe Ruggia, Co-Président of The Film Directors’ Guild (Société des réalisateurs de films)
First undersigning organizations : l’ACID, ADDOC, l’ARP, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, la Cinémathèque française, the Cannes Critics' Week, the Directors Fortnight, Directors UK, le Festival de Cannes, le Festival du Nouveau Cinéma, le Groupe 25 Images, Réalisatrices Équitables (Québec), la SACD, The San Sebastian Internacional Film Festival, la SCAM, Le Syndicat Français de la Critique de Cinéma, L'UCMF, l’UNEVI, UNIFRANCE, Venice Film Festival, le Festival World Cinema Amsterdam …
More than 2000 signatories, including : Hiam Abbass, Chantal Ackerman, Solveig Anspach, Yvan Attal, Roger Avary, Christophe Barratier, Xavier Beauvois, Lucas Belvaux, Djamel Bensalah, Julie Bertuccelli, Laurent Bouhnik, Stéphane Brizé, Laurent Cantet, Stéphane Cazes, Laurent Chevalier, Malik Chibane, Philippe Claudel, Jacques Cluzaud, Jean-Louis Comolli, Jérôme Cornuau, Catherine Corsini, Constantin Costa-Gavras, Miguel Courtois, Émilie Deleuze, Lola Doillon, Xavier Dolan, Ariane Doublet, Jean-Pierre Duret, Philomène Esposito, Éléonore Faucher, Philippe Faucon, René Féret, Laurence Ferreira Barbosa, Asghar Farhadi, Emmanuel Finkiel, William Friedkin, Tony Gatlif, Thomas Gilou, Fabienne Godet, Valeria Golino, Christopher Hampton, Mahamat Saleh Haroun, Laurent Heynemann, Caroline Huppert, Gilles Jacob, Agnès Jaoui, Arthur Joffé, Sam Karmann, Cédric Klapisch, Jan Kounen, Eric Lartigau, Philippe Le Guay, Ken Loach, Julie Lopes-Curval, David Mackenzie, Jacques Maillot, Tonie Marshall, Ursula Meier, Cristian Mungiu, Anna Novion, Michel Ocelot, Nicolas Philibert, Martin Provost, Brigitte Roüan, Christian Rouaud, Andrea Santana, Riad Sattouf, Pierre Schoeller, Reza Serkanian, Coline Serreau, Charlotte Silvera, Claire Simon, Frédéric Sojcher, Juan Solanas, Bertrand Tavernier, Pascal Thomas, Danièle Thompson, Eric Tolédano, Joachim Trier, Fernando Trueba, Serge Toubiana, Agnès Varda, Daniel Vigne, Jaco van Dormael, Margarethe von Trotta…
> Find all signatories below.
- SRF
La filière indépendante unie pour repenser la diffusion des films : 50 mesures pour la diversité du cinéma.
Le BLOC, l'ARP et l'UPF proposent à la concertation une plateforme de propositions destinée à faire évoluer les outils de régulation de la diffusion des films en salles et garantir une véritable diversité du cinéma.
- CNC
- Distribution
- Exploitation
- SRF
La filière indépendante unie pour repenser la diffusion des films : 50 mesures pour la diversité du cinéma.
Le BLOC, l'ARP et l'UPF proposent à la concertation une plateforme de propositions destinée à faire évoluer les outils de régulation de la diffusion des films en salles et garantir une véritable diversité du cinéma.
Alors que les travaux des Assises pour la diversité du cinéma, engagés par le CNC et basés sur les rapports de René Bonnell et du groupe Réalisateurs Techniciens Producteurs, doivent se conclure d’ici l’été, la question de l’exploitation des œuvres est au cœur des préoccupations.
Il est impossible de s’interroger sur l’économie du secteur sans analyser en profondeur l’exposition des films en salles, marquée par une forte concentration, qui impacte l’ensemble de la filière.
Le paysage de l’exploitation a profondément changé ces dix dernières années, il est donc indispensable de trouver ensemble les contours d’une nouvelle régulation équilibrée, efficace et vertueuse.
C’est pourquoi le BLOC, L’ARP et l’UPF proposent à la concertation une plateforme de nature à favoriser notamment un renforcement de l’exploitation indépendante, une meilleure exposition des œuvres cinématographiques dans toute leur diversité, une amélioration du partage de la valeur, et ce, dans un environnement économique mieux analysé, et anticipant les évolutions du secteur.
Le Cinéma commence en salle et toute réflexion autour de son financement et de son avenir ne peut s’envisager sans redéfinir collectivement et sereinement les contours de sa diffusion.
> Nous vous prions de trouver ci-joint le courrier BLOC-ARP-UPF adressé ce jour au CNC, accompagné de la plateforme de propositions BLOC-ARP-UPF sur la diffusion des œuvres en salles de cinéma.
Contacts :
BLOC : Juliette Prissard-Eltejaye (SPI) : 01 44 70 70 44 / Julie Lethiphu (SRF) : 01 44 89 99 65
UPF : Marie Paule Biosse-Duplan : 01 44 90 07 10
L’ARP : Marc Legrand : 01 53 42 40 01
- CNC
- Distribution
- Exploitation
- SRF
MARDI 10 JUIN 2014 AU FORUM DES IMAGES.
Animée par Pascale Ferran.
- SRF
MARDI 10 JUIN 2014 AU FORUM DES IMAGES.
Animée par Pascale Ferran.
Crée en 1946, le CNC, on le sait, a inventé une politique unique au monde dans le but de garantir la pérennité, puis la diversité du cinéma français. Cette politique s’articule autour d’un instrument extrêmement élaboré : le fameux « compte de soutien ».
A la base, le système est simple : taxer tous les billets de cinéma, quelle que soit la nationalité du film, et reverser le fruit de cette taxe exclusivement en direction du cinéma français. Ce système s’est peu à peu sophistiqué, les contributions se faisant plus nombreuses, et le CNC se chargeant de redistribuer l’argent collecté selon des critères non seulement objectifs (dits « automatiques »), mais également qualitatifs (dits « sélectifs »).
Mais comment cela fonctionne-t-il vraiment ? A qui profitent les différents fonds de soutien ? Comment s’articulent les soutiens automatiques et sélectifs ? Producteurs, distributeurs, exploitants, exportateurs… Tout le monde peut-il en bénéficier ? Comment se répartit l’enveloppe et quelles sont les logiques qui prévalent à l’attribution des aides ?
Cette troisième édition de l’Ecole de la SRF vous invite à venir réviser vos classiques, pour mieux comprendre le fonctionnement de notre système, mais aussi pour le questionner.
Qu’en est-il réellement de ce cercle vertueux, où l’aval finance en partie l’amont de la filière, et où les plus fragiles sont censément soutenus par les plus forts ?
Si le compte de soutien joue réellement son rôle de régulateur, pourquoi le cinéma français souffre-t-il depuis tant années d’une aussi mauvaise répartition de ses richesses, entre des films dits « de marché », le plus souvent très confortablement financés, et des films dits « d’auteur », presque systématiquement sous financés ?
La situation est la même du côté de la diffusion : un très grand déséquilibre se creuse entre la grande exploitation et les salles Art et Essai, fragilisant grandement la diversité de l’offre cinématographique. De toute évidence, notre beau système n’est plus suffisamment efficace face aux phénomènes de concentration.
Alors que les concertations au CNC entre toutes les organisations professionnelles - mises en place pour étudier les propositions du Rapport Bonnell et du groupe réalisateurs/techniciens/producteurs - touchent à leur fin, quelles réformes sont envisagées ?
La rencontre sera animée par Pascale Ferran.
- SRF
Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre,
Le dernier accord national interprofessionnel relatif à l'indemnisation du chômage du 22 mars 2014 signé par le MEDEF/CGPME/UPA et la CFDT/CFTC/FO, est le prolongement redouté de celui de 2003.
Il n'est donc pas adapté aux pratiques d'emploi discontinu.
- SRF
Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre,
Le dernier accord national interprofessionnel relatif à l'indemnisation du chômage du 22 mars 2014 signé par le MEDEF/CGPME/UPA et la CFDT/CFTC/FO, est le prolongement redouté de celui de 2003.
Il n'est donc pas adapté aux pratiques d'emploi discontinu.
Si les annexes 4, 8 et 10 ont été soi-disant maintenues, elles sont en effet vidées de leur sens. Les règles appliquées s'attaquent aux droits des salariés, artistes et techniciens, les plus précaires, et favorisent les plus aisés. La mise en oeuvre de cet accord aurait rapidement de lourdes conséquences sur le quotidien des plus fragiles, tous secteurs d'activités confondus. Nous ne pouvons pas croire qu'en ces temps de crise et de chômage massif, vous puissiez accepter de voir appliquer un système aussi inéquitable.
Comme vous le savez le "comité de suivi de l'intermittence", dont le ministre du Travail, François Rebsamen, a cosigné la tribune le 9 mars dernier, préconise un modèle plus juste et plus réaliste. Composé de syndicats de salariés et d'employeurs des secteurs du spectacle, du cinéma et de l'audiovisuel, d'associations professionnelles, de coordinations d'intermittents et de précaires, de parlementaires de gauche ou de droite, et d'universitaires de renom, ce comité a construit un projet de réforme cohérent et approprié :
- Annexe unique pour les artistes et techniciens
- Date anniversaire rétablie
- Droits ouverts à partir de 507 heures de travail en 12 mois avec indemnisation sur 12 mois
- Plafonnement du cumul salaires plus indemnités
- Prise en compte des congés maternité et maladie
- Prise en compte des heures d'enseignement et d'heures faites au régime général
Aussi extraordinaire que celui puisse paraître, ce projet qui constitue un vrai modèle alternatif de l'indemnisation du chômage des salariés à l'emploi intermittent, ce projet plus solidaire mais aussi plus économe, n'a pas été étudié par les partenaires sociaux.
C'est pourquoi, nous vous demandons solennellement, Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, comme nous l'avions demandé à Jacques Chirac le 14 juillet 2003, jour de l'annulation du Festival d'Avignon, de ne pas agréer ce nouvel accord et de diligenter de nouvelles négociations dans des conditions réellement démocratiques, qui reposent sur le sens de l'intérêt général.
Malgré notre colère et notre obstination à nous battre pour une cause que nous savions juste, malgré le soutien de toute l'opposition, dont vous faisiez partie, et même de plusieurs députés UMP, nous n'avons pas été entendus par la droite en 2003 et 2004. Mais nous sommes en droit d'espérer l'être enfin par la gauche aujourd'hui, après dix ans de lutte. Ou sinon, c'est qu'il n'y a plus de gauche, c'est à dire plus d'espoir.
Les arts et la culture sont les meilleures armes contre les extrêmes. Ce sont d'ailleurs toujours eux qui font l’objet des premières attaques lorsque l’extrême-droite conquiert le moindre pouvoir où que ce soit. Affaiblir un peu plus les arts et la culture, en des heures aussi sombres, serait la pire et la plus tragique des erreurs politiques.
Comptant sur votre soutien, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, à l'assurance de notre haute considération.
Premiers signataires : José Alcala, Anne Alix, Siegrid Alnoy, Frédéric Andréi, Marc Angelo, Solveig Anspach, Stéphane Arnoux, Olivier Babinet, Gilles Bannier, François Barat, Aurélia Barbet, Marc Barrat, Luc Béraud, Bernard Blancan, Julie Bertuccelli, Jérôme Boivin, Emmanuel Bonn, Lydia Boukhirane, Gilles Boustani, Guillaume Brac, Stéphane Brizé, Guillaume Bréau, Isabelle Broué, Bénédicte Brunet, Mikael Buch, Dominique Cabrera, Robin Campillo, Sonia Cantalapiedra, Laurent Cantet, Angelo Caperna, Lucie Cariès, Catherine Castel, Charles Castella, Stéphane Cazes, Chad Chenouga, Laurent Chevallier, Malik Chibane, Hélier Cisterne, Jean-Luc Cohen, Samuel Collardey, Christophe Colliat-Dragon, Laetitia Colombani, Catherine Corsini, Véronique Cratzborn, Yann Danh, Jean-Pierre Darroussin, Marina Déak, Emilie Deleuze, Marie De Laubier, Stéphane Demoustier, Antoine Desrosières, Dante Desarthe, Fabianny Deschamps, Marie Donnio, Olivier Doran, Sandrine Dumas, Bruno Dumont, Nicolas Engel, Laurine Estrade, Frédéric Farrucci, Eléonore Faucher, François Favrat, Léa Fazer, Pascale Ferran, Maud Ferrari, Laurence Ferreira Barbosa, Christine François, Marine Franssen, Brahim Fritah, Luc Gallissaires, Cyril de Gasperis, Tony Gatlif, Damien Gault, Denis Gheerbrant, Khaled Ghorbal, Anne Gilles, Julien Gilles de la Londe, Thomas Gilou, Delphine Gleize, Fabienne Godet, Ingrid Gogny , Yann Gonzalez, Michka Gorki, Eugène Green, Robert Guédiguian, Michel Hazanavicius, Laurent Heynemann, Esther Hoffenberg, Christophe Honoré, Gérald Hustache-Mathieu, Jean-Philippe Jacquemin, Danielle Jaeggi, Olivier Jahan, Agnès Jaoui, Jean-Jacques Jauffret, Stéphanie Kalfon, Sam Karmann, Baya Kasmi, Cédric Klapisch, Héléna Klotz, Philippe Kotlarski, Gérard Krawczyk, Alexandre Labarussiat, Nathalie Lanier, Daniela Lanzuisi, Michel Leclerc, Olivier Lécot, Philippe Le Guay, Nolwenn Lemesle, Serge Le Péron, Jean-Xavier de Lestrade, Christophe Leraie, Catherine Le Roux, Olivier Lévêque, Sébastien Lifshitz, Carl Lionnet, Christophe Loizillon, Julie Lopes Curval, Nathalie Loubeyre, Sébastien Louis, Ivan Magrin-Chagnolleau, Jacques Maillot, Marie Mandy, Naël Marandin, François Margolin, Françoise Marie, Hélène Marini, Séverine Mathieu, Guy Mazarguil, Stéphane Mercurio, Agnès Merlet, Frédéric Mermoud, Mathilde Mignon, Dominik Moll, Yolande Moreau, Emmanuel Mouret, Claude Mouriéras, Fred Nicolas, Safi Nebbou, Loïc Nicoloff, Anna Novion, Valérie Osouf, Arnaud des Pallières, Sonia Pavlik, Monique Perez, Laurent Perreau, Laurence petit-Jouvet, Nicolas Philibert, Bruno Podalydès, Oriane Polack, Béatrice Pollet, Martin Provost, Katell Quillévéré, Alain Raoust, Adrien Ricciardelli, Chantal Richard, Rittweger Cécile, Jacques Rozier, Bruno Rolland, Brigitte Roüan, Christian Rouaud, Christophe Ruggia, Pierre Salvadori, Céline Sciamma, Christine Seghezzi, Olivier Sigaut, Charlotte Silvera, Bastien Simon, Jan Sitta, Juliette Steimer, Isabelle Sylvestre, Bernard Tanguy, Carine Tardieu, Coco Tassel, Pascal Tessaud, Pascal Thomas, Marie-Claude Treilhou, Annie Tresgot, Julien Triger, Christian Vandelet, Philippe Van Leeuw, Bruno Veniard, Vanina Vignal, Leslie Villiaume, Thomas Vossart, Anne Zinn-Justin, Erick Zonca…
- SRF
L'Assemblée générale de la Société des réalisateurs de films se déroulera le Samedi 14 juin 2013 à 14h à la FEMIS (6 rue Francoeur 75018 PARIS).
- SRF
L'Assemblée générale de la Société des réalisateurs de films se déroulera le Samedi 14 juin 2013 à 14h à la FEMIS (6 rue Francoeur 75018 PARIS).
Nous débattrons du travail effectué par la SRF au cours de l’année 2013/2014 et des priorités à venir. Ce temps fort de notre vie associative sera donc l’occasion de dialoguer et de réfléchir à notre projet militant.
ATTENTION :
> Seuls les membres à jour de leur cotisation lors de l’ouverture des travaux pourront participer aux votes : si ce n’est déjà fait, merci de nous faire parvenir votre adhésion par retour de courrier. (bulletin d'adhésion téléchargeable ci-dessous)
> Dans le cas où vous ne pourriez vous-même assister à notre Assemblée générale, vous pouvez vous y faire représenter par un autre adhérent muni d’un pouvoir régulier. Conformément à nos statuts, « chaque membre présent pourra disposer de deux pouvoirs en plus de sa propre voix, à condition qu’il soit adhérent de l’association au titre de l’année précédente » (article 17).
(pouvoir à remplir téléchargeable ci-dessous)
> Les rapports statutaires sont disponibles sur demande à hrosiaux@la-srf.fr
Enfin, si vous souhaitez vous porter candidat au Conseil d’administration, je vous rappelle que celui-ci est selon nos statuts « composé de 18 membres élus ou cooptés pour 12 mois et rééligibles :
- 14 réalisateurs d'œuvres de long métrage destinées à l'exploitation cinématographique et télévisuelle, dont douze sont élus et deux sont cooptés par les membres élus du Conseil d'Administration
- 4 réalisateurs d'œuvres de court métrage, destinées à l'exploitation cinématographique, dont trois sont élus, et un est coopté par les membres élus du Conseil d'Administration »
(Article 11)
Dans l’intérêt de l’organisation des votes, merci de nous faire connaître par mel ou courrier simple votre éventuelle candidature.
Dans l’attente de nous retrouver nombreux le samedi 14 juin prochain.
- SRF
Le Carrosse d'Or a été remis hier soir, lors de l'ouverture de la Quinzaine des réalisateurs, à Sabine Azéma, André Dussolier, Jean-Louis Livi et Christophe Jeauffroy, les plus proches collaborateurs et amis d'Alain Resnais.
Découvrez le film de Luc Lagier réalisé pour cet hommage et projeté hier soir.
- Festivals
- SRF
Le Carrosse d'Or a été remis hier soir, lors de l'ouverture de la Quinzaine des réalisateurs, à Sabine Azéma, André Dussolier, Jean-Louis Livi et Christophe Jeauffroy, les plus proches collaborateurs et amis d'Alain Resnais.
Découvrez le film de Luc Lagier réalisé pour cet hommage et projeté hier soir.
Avec le soutien de notre partenaire Canal + Cinéma.
- Festivals
- SRF
L'Assemblée des cinéastes revient à Cannes cette année, le dimanche 18 mai à 17h :
Que veulent les cinéastes de l'Europe de demain ? Des cinéastes du monde entier partagent leur expérience.
- Europe
- Festivals
- SRF
L'Assemblée des cinéastes revient à Cannes cette année, le dimanche 18 mai à 17h :
Que veulent les cinéastes de l'Europe de demain ? Des cinéastes du monde entier partagent leur expérience.
la Quinzaine des Réalisateurs,
et la FERA, Fédération Européenne des Réalisateurs de l’Audiovisuel vous invitent à
THE DIRECTORS' ASSEMBLY
Dimanche 18 mai → 17h
Sunday, May 18 → 5 pm
FNAC Cannes — 83 rue d’antibes
Que veulent les cinéastes de l’Europe de demain ?
What do Filmmakers want for tomorrow’s Europe?
Des cinéastes du monde entier partagent leurs expériences
Directors from all over the world share their experiences
En présence de In presence of
Pablo Berger, Ágnes Kocsis, Christophe Ruggia, Walter Salles, Lone Scherfig,…
Modéré par Moderated by Melanie Goodfellow
Avec le soutien des cinéastes with the support of the directors Clio Barnard, David Cronenberg, Joe Dante, Amat Escalante, Emmanuel Finkiel, Stephen Frears, Matteo Garrone, Costa-Gavras, Valeria Golino, Anurag Kashyap, Naomi Kawase, Ágnes Kocsis, Joachim Lafosse, Pablo Larraín, Ken Loach, Sergei Loznitsa, Mahamat Saleh Haroun, Cristian Mungiu, Yousry Nasrallah, Raoul Peck, Christian Petzold, Nicolas Philibert, Javier Rebollo, Walter Salles, Andrea Segre, Silvio Soldini, Bertrand Tavernier, Pablo Trapero, Joachim Trier, Felix Van Groeningen, Andreï Zviaguintsev.
> Retrouvez tous les détails sur Check out more details on http://www.quinzaine-realisateurs.com
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Le jeudi 15 mai, à Cannes, les cinéastes de la SRF rendront hommage à Alain Resnais, lauréat du Carrosse d'Or 2014, en remettant le prix à Sabine Azéma, Jean-Louis Livi et Christophe Jeauffroy.
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Le jeudi 15 mai, à Cannes, les cinéastes de la SRF rendront hommage à Alain Resnais, lauréat du Carrosse d'Or 2014, en remettant le prix à Sabine Azéma, Jean-Louis Livi et Christophe Jeauffroy.
Depuis 2002, les réalisateurs de la SRF rendent hommage à un de leurs pairs en lui remettant un prix, « Le Carrosse d'or », pendant le Festival de Cannes. Ce prix est destiné à récompenser un cinéaste choisi pour les qualités novatrices de ses films, pour son audace et son intransigeance dans la mise en scène et la production.
En Janvier, nous avions décidé de le remettre à Alain Resnais, disparu en mars.
La SRF est émue de lui rendre hommage le jeudi 15 mai 2014 en offrant une carte blanche à deux de ses précieux collaborateurs et amis : Jean-Louis Livi (producteur des derniers films) et Christophe Jeauffroy (assistant et directeur de production sur ses derniers films) :
> 15h30 :
Projection au Théâtre Croisette : Le Chant du styrène (court-métrage,1958) suivi de Providence (1977), deux films réalisés par Alain Resnais.
> 19h30 :
Hommage à Alain Resnais, lors de la cérémonie d’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs au Théâtre Croisette. En présence de Sabine Azéma, Jean-Louis Livi et Christophe Jeauffroy.
Le Carrosse d'Or est parrainé pour la onzième année consécutive par
> Extrait de la lettre du 4 mars, signée du Conseil d’Administration de la SRF :
"Alain Resnais a toujours occupé une place exemplaire au sein du cinéma français.
Chacun de ses films, conçu comme un pur prototype, était pour lui l’occasion d’expérimenter de nouvelles formes narratives et esthétiques et de prendre tous les risques.
Se confrontant, dès les années 50, aux sujets les plus brûlants de l’Histoire du 20ème siècle, il a su allier pendant des décennies, la pensée la plus exigeante aux recherches formelles les plus audacieuses. Il a réinventé l’art du montage, mêlant constructions savantes et hypothèses narratives folles, flux de conscience et échappées vers l’imaginaire.
Cinéaste inclassable, il avait un goût immodéré pour le mélange des genres, l’hybridation, l’hétérogène. Sans aucun respect des hiérarchies préétablies, il aimait réconcilier les contraires : le cinéma expérimental et les plaisirs du spectacle, la science de laboratoire et le romanesque, la musique contemporaine et la variété française… Ce faisant, la profusion de ses sources d’inspiration (le théâtre bien sûr, mais aussi la bande dessinée, la littérature fantastique, le nouveau roman…) lui a permis de repousser sans cesse les frontières du cinéma.
En se réappropriant des textes le plus souvent écrits par d’autres (Duras, Robbe- Grillet, Jean Cayrol, David Mercer, Jean Gruault, Alan Ayckbourn, Bacri-Jaoui…), il a élevé la mise en scène cinématographique au rang des Beaux-Arts.
Son œuvre, constituée d’une succession de films uniques sur plus de soixante ans, est éblouissante.
Il se trouve qu’il y a deux mois, nous avions décidé de lui remettre le "Carrosse d'or" lors de la prochaine édition de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes.
C'est avec émotion que nous lui remettrons malgré tout.
Ce prix est particulier.
Créé en 2002 par la SRF, c'est le seul prix destiné à un réalisateur choisi par d’autres réalisateurs.
Par cet hommage, nous voulions avant tout lui exprimer notre gratitude :
Lui dire combien ses films ont intimement compté pour nous dans notre désir de cinéma. Et combien ils nous sont précieux, aujourd'hui comme hier, pour résoudre certaines des questions que nous nous posons au cours de nos processus de création.
Nous savons qu’en raison même de leur ambition artistique, ses films étaient de plus en plus difficiles à financer. Mais, plus que tout autre, il aura toujours su s'adapter aux contraintes d’où qu’elles viennent, gardant jusqu'au bout une liberté de pensées et une inventivité hors du commun. En ces temps difficiles pour la création cinématographique, il est pour nous un modèle et un aiguillon.
Nous ne pourrons malheureusement pas lui dire de vive voix toute l'admiration que nous avions pour lui, mais nous le lui avions écrit.
Nous espérons qu'ainsi, il aura su à quel point nous l'aimions."
- Festivals
- SRF
Nous avons le plaisir de vous annoncer l’arrivée de Julie Lethiphu au poste de Déléguée générale de la SRF, société des réalisateurs de films.
- SRF
Nous avons le plaisir de vous annoncer l’arrivée de Julie Lethiphu au poste de Déléguée générale de la SRF, société des réalisateurs de films.
Succédant à Cyril Seassau, elle prend ses fonctions à la SRF ce lundi 5 mai.
Coordonnées :
jlethiphu@la-srf.fr / 01 44 89 62 58
- SRF
LUNDI 5 MAI 2014 A LA FEMIS
Discussion animée par Christophe Ruggia et Boris Thomas (exploitant - ayant fait un rapport sur le sujet dans le cadre de la Fémis).
- Chronologie des médias
- SRF
LUNDI 5 MAI 2014 A LA FEMIS
Discussion animée par Christophe Ruggia et Boris Thomas (exploitant - ayant fait un rapport sur le sujet dans le cadre de la Fémis).
Tout d’abord, c’est quoi la chronologie des médias ?
C’est la règle définissant l'ordre et les délais dans lesquels les diverses exploitations d'une œuvre cinématographique (sortie salle, DVD, VOD, télévisions…) peuvent intervenir.
A l’origine, cette réglementation avait essentiellement pour but de sauvegarder l'exploitation en salle de nos films.
Depuis quand cette règle existe-t-elle en France ? Qui la définit ? Est-ce une exception française? Si elle a relativement peu évolué en 30 ans, elle est désormais au centre de tous les débats, puisque c’est sur cette chronologie que repose tout le préfinancement de notre cinéma (Canal+…).
Dans très peu de temps, de nouveaux acteurs de la diffusion comme Netflix et probablement Amazon, Google… vont arriver sur notre territoire avec toute leur puissance de frappe en terme de force de création (séries, films) catalogue, nombres d’abonnés (38 millions pour Netflix USA).
En Angleterre, aux États-Unis, certains films sortent déjà simultanément en salle et sur internet. Des expérimentations ont lieu partout en Europe, France comprise.
Notre industrie s’apprête à vivre une révolution de son modèle économique, en passant d'un financement qui repose en grande partie sur les télévisions, à un financement qui repose en partie sur Internet et le non-linéaire…
Comment faire évoluer notre réglementation et l’adapter aux nouvelles réalités du marché, tout en assurant le maintien de notre cinématographie dans toute sa diversité, de son préfinancement jusqu’à sa diffusion ?
Qu’en pensent les chaînes de télévision, les producteurs, distributeurs, exploitants, éditeurs VOD ? Et nous, auteurs, réalisateurs, comment nous positionner au sein de ces discussions d’une importance capitale ? Comment inventer un modèle avant que l’industrie ne nous l’impose ?
Autant de questions essentielles auxquelles l’école de la SRF vous propose de réfléchir, ensemble.
- Chronologie des médias
- SRF
19 longs-métrages, 11 courts-métrages, découvrez la sélection de la 46e Quinzaine des réalisateurs, qui aura lieu du 15 au 25 mai à Cannes.
- Festivals
- SRF
19 longs-métrages, 11 courts-métrages, découvrez la sélection de la 46e Quinzaine des réalisateurs, qui aura lieu du 15 au 25 mai à Cannes.
- Festivals
- SRF
Une pétition signée par des centaines de techniciens amis circule actuellement contre le Conseil d’Administration de la SRF, s’alarmant du recours que nous avons déposé auprès du Conseil d’Etat contre l’extension par le gouvernement de la convention collective du 1er juillet 2013.
Nous souhaitons y répondre.
- Convention collective cinéma
- SRF
Une pétition signée par des centaines de techniciens amis circule actuellement contre le Conseil d’Administration de la SRF, s’alarmant du recours que nous avons déposé auprès du Conseil d’Etat contre l’extension par le gouvernement de la convention collective du 1er juillet 2013.
Nous souhaitons y répondre.
Depuis un an, nous ne cessons de dire la même chose.
Non, nous ne sommes pas contre une convention collective qui régisse le secteur. Nous y sommes même ardemment favorables car nous considérons qu’il est impérieux d’améliorer les conditions de travail et de salaires des techniciens qui fabriquent les films avec nous et, en tout premier lieu, ceux qui travaillent sur les films les plus mal financés.
Pour autant, nous pensons que cette convention collective, signée dans un premier temps par l’API et le SNTPCT est née sous de très mauvais auspices. Car c’est une alliance entre un syndicat de producteurs (les 4 groupes d’exploitation) qui s’arrangerait très bien de la disparition d’un grand nombre de films d’auteurs et un syndicat de techniciens (le SNTPCT) qui considère que ces mêmes films ne devraient pas exister s’ils ne sont pas correctement financés par le « marché ».
Ce texte a donc été mal conçu dès le départ.
Profondément maximaliste, il met la barre trop haut, en particulier en ce qui concerne les majorations de tournage (heures de transport, heures de nuit, heures supplémentaires), ce qui produit un tel surcoût de la masse salariale qu’il bloque la faisabilité d’un grand nombre de films.
Par ailleurs il est mal adapté à la spécificité des processus artistiques du cinéma. Il produit des contraintes mal pensées qui peuvent rejaillir sur la qualité des films (en particulier en ce qui concerne les heures de préparation et la localisation des décors) ou produire un formatage dangereux des œuvres dès leur écriture (notamment en ce qui concerne les heures de nuit).
Enfin, contrairement à ce qui est dit dans la pétition des techniciens, nous ne pensons pas que cette convention collective soit équitable. Car, comme toujours, elle renforce ceux dont l’activité principale est concentrée sur la période de tournage, et protège mal ou met dans des positions intenables, ceux qui travaillent en aval ou en amont, au stade de la préparation ou de la post-production.
Si nous avons pu rêver l’année dernière à une refonte générale de la convention collective afin qu’elle soit mieux adaptée à la fois à l’économie générale du secteur et au processus de fabrication des films, nous n’y croyons plus aujourd’hui.
Nous pensons par contre qu’elle peut encore être revisitée dans ses détails et améliorée pour le bien de tous.
Nous pensons par exemple qu’il serait extrêmement dangereux que les films de moins de 1,250M€ soient aujourd'hui intégrés dans le cadre de la convention collective, car le plus grand nombre d’entre eux disparaitrait de facto. (Et particulier, dès lors que n’arrivons pas à obtenir du CNC qu’il modifie la règle des 60%/40% entre argent public et argent privé pour ces films-là.)
Ce n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres. Nous pensons que la clause dérogatoire devrait être revisitée afin d’être plus favorable aux techniciens, et pérennisée ce qui n’est pas le cas actuellement. Que les très hauts salaires devraient pouvoir être écrêtés dans certains cas précis. Ou qu’une partie du salaire du réalisateur devrait pouvoir être mis en participation pour les films d’un budget supérieur à ceux de la clause dérogatoire, etc.
Des améliorations notables sont possibles mais elles nous semblent presque impossibles à obtenir dès lors que l’API est considéré comme représentatif des producteurs et qu’il peut donc signer seul, sans négociation avec au minimum l’un des trois autres syndicats de producteurs indépendants.
Le dernier baromètre FICAM indique une baisse de 40% du nombre de films en tournage sur le premier trimestre 2014 par rapport à la moyenne des trois années précédentes. L’application de la convention collective n’est pas la seule explication bien sûr, mais son caractère maximaliste participe d’un mouvement qui est objectivement très dangereux pour tout le monde.
Dans le même temps, depuis début mars, une large concertation a lieu toutes les semaines au CNC, sur la base des propositions du Rapport Bonnell et du groupe réalisateurs/techniciens/producteurs, concertation divisée en trois grands volets distincts : financement de la production, transparence et partage des recettes, et diffusion (distribution et exploitation) des films.
Selon les semaines, quatre à six cinéastes du CA de la SRF (Malik Chibane, Catherine Corsini, Pascale Ferran, Christophe Ruggia, Cédric Klapisch et Pierre Salvadori) participent activement à chacun des groupes.
Nous nous battons afin d’améliorer le financement des films et leur exposition en salles. Nous sommes convaincus, aujourd'hui plus que jamais, qu’une amélioration réelle du secteur ne peut passer que par une meilleure répartition des financements des films entre eux puis des salles qui les exposent.
Dans ce combat, qui est aussi le vôtre, même si malheureusement aucune association de techniciens n’est autour de la table (contrairement aux souhaits que nous avions exprimés auprès du CNC), nous nous opposons presque systématiquement à l’API, qui n’a évidemment aucun intérêt à un rééquilibrage des financements ou des recettes salles puisqu’ils en sont le plus souvent les premiers bénéficiaires.
C’est pour tout cela que nous avons décidé de faire une requête auprès du Conseil d’Etat, en utilisant l’opportunité du recours que la CFDT avait déposé de longue date.
Cette requête a avant tout vocation à faire reconnaître par le Conseil d’Etat que l’API ne peut être tenu comme représentatif des producteurs dès lors qu’il est seul signataire.
Cela aurait deux avantages majeurs à nos yeux :
- Modifier le rapport de force et raffermir la position des indépendants et des associations qui les représentent, tous secteurs confondus (techniciens, réalisateurs, producteurs, distributeurs, exploitants) face aux quatre grands circuits, dans toutes les négociations actuelles et à venir.
- Obliger potentiellement tous ceux qui ont signé la convention fin septembre (soit, côté producteurs, l’API, mais aussi le SPI, l’APC et l’UPF) à retourner autour de la table pour signer le même texte ou, dans le meilleur des cas, un texte sensiblement amélioré, auquel cas nous ferions tout notre possible pour faire entendre notre voix.
A partir du moment où tous les syndicats de producteurs ont signé la convention collective fin septembre (c'est-à-dire après l’objet de notre requête), nous n’imaginons pas que le Conseil d’Etat impose une renégociation. A l’inverse, cela nous paraît tout à fait possible qu’il reconnaisse la non-représentativité de l’API, ce qui serait une vraie victoire pour tous ceux qui se battent pour la diversité du cinéma.
Le CA de la Société des réalisateurs de films :
Stéphane Brizé, Laurent Cantet, Malik Chibane, Catherine Corsini, Nicolas Engel, Frédéric Farrucci, Pascale Ferran, Robert Guédiguian, Agnès Jaoui, Cédric Klapisch, Helena Klotz, Sébastien Lifshitz, Katell Quillévéré, Christophe Ruggia, Pierre Salvadori, Céline Sciamma
> Baromètre FICAM Long-métrage Janvier-février 2014 (celui de mars est en cours de finalisation)
- Convention collective cinéma
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Co-Fondateur et Délégué général du Festival de Brive depuis depuis sa création en 2004, Sébastien Bailly quitte ses fonctions à l’issue de la 11ème édition du festival pour se consacrer à d’autres projets de cinéma.
La SRF souhaite recruter dans les mois qui viennent une personne pour lui succéder. Les candidatures sont à nous retourner avant le 15 mai prochain.
- Festivals
- SRF
Co-Fondateur et Délégué général du Festival de Brive depuis depuis sa création en 2004, Sébastien Bailly quitte ses fonctions à l’issue de la 11ème édition du festival pour se consacrer à d’autres projets de cinéma.
La SRF souhaite recruter dans les mois qui viennent une personne pour lui succéder. Les candidatures sont à nous retourner avant le 15 mai prochain.
Vous trouverez ci-joint une fiche de poste.
Le Festival du Cinéma de Brive a été créé en 2004 et se déroule chaque année au mois d’avril.
La 12ème édition du Festival se déroulera à Brive du mardi 14 au dimanche 19 avril 2015.
Missions
Sous l’autorité du Bureau de la SRF, le (la) Délégué(e) général(e) assure la conception et la mise en
oeuvre du projet artistique du Festival. En étroite collaboration avec la Secrétaire générale, il (elle)
assure également le recrutement, la direction et l’animation de l’équipe (à Paris et à Brive); la
représentation du festival auprès des partenaires et des institutions; le développement des
partenariats et le suivi du budget.
Compétences attendues
Cinéphilie étendue,
Expérience dans la programmation,
Connaissance des milieux et réseaux professionnels du court et du moyen métrage,
Diplomatie et esprit d’équipe,
Aisance rédactionnelle et orale,
Rigueur et sens de l’initiative.
Poste
CDD (du 15 novembre au 15 mai 2015). Statut cadre. Poste basé à Paris et à Brive.
Renseignements
http://www.festivalcinemabrive.fr/
> Les candidatures sont à adresser par courriel à contact@la-srf.fr jusqu’au 15 mai 2014 (CV + Lettre
de motivation). Les entretiens auront lieu début juin.
> Contact : Hélène Rosiaux hrosiaux@la-srf.fr / 01 44 89 99 65
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