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Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création, dont est membre la SRF.
L'Observatoire de la liberté de création constate avec consternation que le Parlement européen a finalement approuvé par une majorité de près des deux tiers, en séance plénière du 22 octobre, la nomination de Tibor Navracsics au poste de commissaire à l’Éducation, à la Culture et à la Jeunesse, malgré l’avis contraire de la commission Culture et Éducation de ce même Parlement.
- Europe
Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création, dont est membre la SRF.
L'Observatoire de la liberté de création constate avec consternation que le Parlement européen a finalement approuvé par une majorité de près des deux tiers, en séance plénière du 22 octobre, la nomination de Tibor Navracsics au poste de commissaire à l’Éducation, à la Culture et à la Jeunesse, malgré l’avis contraire de la commission Culture et Éducation de ce même Parlement.
L'Observatoire de la liberté de création exprime ses plus vives inquiétudes quant à la liberté
de création et d'expression, dans l'Union européenne. Celle-ci sera désormais de la responsabilité de Tibor Navracsics, ancien ministre hongrois de la Justice et de l’Administration, auteur de lois portant atteinte, dans son pays, à la liberté des juges, des médias, des ONG, de la Cour constitutionnelle. Le gouvernement auquel il appartenait n’est en effet pas connu pour son action en faveur de la diversité, auteur d’une nouvelle Constitution hongroise légitimement décriée par les institutions européennes seulement deux ans avant cette nomination, et semble plutôt avoir œuvré pour mettre au pas les institutions culturelles hongroises, en mettant à leur tête des populistes prônant la défense de la seule culture hongroise traditionnelle.
L'Observatoire de la liberté de création déplore que ce poste particulièrement symbolique, dont l’objet est le vivre ensemble, soit confié à un responsable politique dont le profil évoque jusqu’à présent tout le contraire de l’esprit d’ouverture au cœur du projet européen. La Hongrie avait certainement bien d’autres candidats mieux à même de mener une telle mission.
L'Observatoire de la liberté de création sera très vigilant sur les mesures, dispositions et directives qui seront proposées par le nouveau commissaire à l’Éducation, à la Culture et à la Jeunesse.
Membres de l’Observatoire :
- la Fédération des salons et fêtes du livre de jeunesse ;
- le Syndicat des artistes plasticiens (Snap – CGT) ;
- l’association des Auteurs-réalisateurs-producteurs (ARP) ;
- le Cipac – Fédération des professionnels de l’art contemporain ;
- la Ligue de l’enseignement ;
- la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ;
- l’Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (Acid) ;
- la section française de l’Association internationale des critiques d’art (AICA – France) ;
- le Groupe 25 images ;
- le Syndicat français des artistes interprètes (SFA) ;
- la Société des gens de lettre (SGDL) ;
- la Société des réalisateurs de films (SRF) ;
- le Syndicat français de la critique de cinéma (SFCC).
- Europe
Le nouveau film du Collectif des cinéastes pour les "sans papiers".
Contre la traite des êtres humains,
Au nom de la dignité humaine,
Un État de droit se doit de protéger tous ceux qui travaillent sur son territoire.
Appel à la régularisation immédiate des grévistes du 57.
Signez la pétition et relayez le film.
Le nouveau film du Collectif des cinéastes pour les "sans papiers".
Contre la traite des êtres humains,
Au nom de la dignité humaine,
Un État de droit se doit de protéger tous ceux qui travaillent sur son territoire.
Appel à la régularisation immédiate des grévistes du 57.
Signez la pétition et relayez le film.
> Signez la pétition et relayez largement : http://www.collectifdescineastespourlessanspapiers.com/collectif/la-petition-pour-soutenir-les-18-salaries-en-greve-du-57-bd-de-strasbourg-a-paris/
> Pour voir le film du Collectif : http://www.collectifdescineastespourlessanspapiers.com/collectif/
Ils se sont mis en grève le 22 mai dernier et ont obtenu des contrats de travail sous la pression de la CGT.
Mais le 8 juillet, leur employeur a procédé à un dépôt de bilan, conduisant les salariés à déposer une plainte le 6 août pour «traite d'êtres humains, travail dissimulé et faillite frauduleuse».
Depuis, ces salariés se relaient courageusement pour occuper leur lieu de travail, malgré les menaces et la peur des représailles.
N'ayant obtenu aucune réponse des trois ministères concernés, le Collectif a décidé de réaliser un nouveau film, le 4e en 20 ans, et de lancer une campagne nationale de soutien aux 18 du 57 Bd de Strasbourg.
"CONTRE LA TRAITE DES ÊTRES HUMAINS, AU NOM DE LA DIGNITÉ HUMAINE,
UN ÉTAT DE DROIT SE DOIT DE PROTÉGER TOUS CEUX QUI TRAVAILLENT SUR SON TERRITOIRE."
> Toute la campagne sur http://www.collectifdescineastespourlessanspapiers.com
Premiers signataires : Lionel Abelanski, Mona Achache, Mathieu Amalric, Josiane Balasko, Jeanne Balibar, Tina Baz, Fadila Belkebla, Luc Béraud, Diane Bertrand, Julie Bertuccelli, Martin Bidou, Simone Bitton, Dominique Blanc, Laurent Bouhnik, Stéphane Brizé, Isabelle Broué, Ivan Calberac, Robin Campillo, Laurent Cantet, Jean-Michel Carré, Judith Chemla, Laurent Chevallier, Malik Chibane, Hélier Cisterne, Jean-Paul Civeyrac, François Cluzet, Jean-Louis Comolli, Clément Cogitore, Antony Cordier, Catherine Corsini, Costa-Gavras, Antoine Desrosières, Mati Diop, Christine Dory, Ariane Doublet, Karim Dridi, Jean-Pierre Duret, Nadia El Fani, Nicolas Engel, Philomène Esposito, Abbas Fahdel, Frédéric Farrucci, Léa Fehner, Pascale Ferran, Emmanuel Finkiel, Stéphane Foenkinos, Marina Foïs, Dan Franck, Isabelle Gely, Denis Gheerbrant, Thomas Gilou, Stéphanie Girerd, Yann Gonzalez, Romain Goupil, Tom Harari, Esther Hoffenberg, Agnès Jaoui, Stéphanie Kalfon, Sam Karmann, Marthe Keller,Yannick Kergoat, Cédric Klapish, Héléna Klotz, Gérard Krawczyk, Philippe Laïk, Claude Lanzmann, Eric Lartigau, Philippe Le Guay, Louis-Do de Lencquesaing, Sarah Léonor, Didier Le Pêcheur, Serge Le Péron, Olivier Lorelle, Pierre Oscar Levy, Sébastien Lifshitz, Julie Lopes Curval, Mahamat-Saleh Haroun, Tony Marshall, Patricia Mazuy, Ursula Meier, Agnès Merlet, Dominik Moll, Jean-Marc Moutout, Stéphanie Murat, Charles Najman, Anna Novion, Mariana Otero, Christophe Otzenberger, François Ozon, Thierry de Peretti, Laurence Petit-Jouvet, Nicolas Philibert, Gilles Porte, Manuel Pradal, Joana Preiss, Martin Provost, Katell Quillévéré, Alain Raoust, Sandrine Ray, Michèle Ray-Gavras, Aurélien Recoing, Chantal Richard, Sandrine Rinaldi, Jane Roger, Bruno Rolland, Brigitte Roüan, Christophe Ruggia, Céline Sallette, Pierre Salvadori, Lucia Sanchez, Céline Sciamma, Claire Simon, Abderrahmane Sissako, Jan Sitta, Patrick Sobelman, Carine Tardieu, Bertrand Tavernier, Nils Tavernier, Pascal Tessaud, Pascal Thomas, Marie-Claude Treilhou, Marie Vermillard, Marion Vernoux, Karin Viard, Frédéric Videau, Régis Warnier, Rebecca Zlotowski, Erick Zonca ...
Le cinéaste Oleg Sentsov, engagé dans le mouvement pro-européen Euromaidan à Kiev et opposé à l’annexion de la Crimée, a été arrêté le 10 mai dernier à son domicile par les services de sécurités russes, puis emmené à Moscou, où il est toujours détenu et en attente de procès. Celui-ci, prévu le 11 octobre, vient d’être reporté à nouveau pour trois mois. Il est désormais fixé au 11 janvier 2015.
- SRF
Le cinéaste Oleg Sentsov, engagé dans le mouvement pro-européen Euromaidan à Kiev et opposé à l’annexion de la Crimée, a été arrêté le 10 mai dernier à son domicile par les services de sécurités russes, puis emmené à Moscou, où il est toujours détenu et en attente de procès. Celui-ci, prévu le 11 octobre, vient d’être reporté à nouveau pour trois mois. Il est désormais fixé au 11 janvier 2015.
The Film Directors’Guild and the European Film Academy support the filmmaker Oleg Sentsov (In English below).
La Société des réalisateurs de films (SRF) et l’European Film Academy (EFA) sont désormais convaincues qu'il faut donner une nouvelle ampleur à la mobilisation en faveur de la libération d’Oleg Sentsov. Elles ont donc décidé d’unir leurs voix, ainsi que celles des cinéastes du monde entier, et ont invité leurs membres à se rallier à leur appel. Les signataires s’engagent, en préambule de chaque interview ou intervention publique, à répéter le texte qui suit, pour que dans les jours et les semaines qui viennent, il n'y ait pas un jour, pas une heure, sans que ces phrases ne soient répétées, jusqu'à qu'elles deviennent une clameur couvrant les autres bruits du monde :
« J'appartiens à la communauté internationale des cinéastes et à ce titre, je demande au Président Vladimir Poutine de libérer l'un d'entre nous, le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov.
Son procès doit s'ouvrir le 11 janvier prochain, à Moscou. Accusé d’avoir « commis des crimes de nature terroristes », ce qu’il nie totalement, il risque 20 ans de prison.
En mon nom et en celui des cinéastes qui ont signé ce texte, je dénonce solennellement ce procès pour crimes imaginaires.
Cette agression menée contre Oleg Sentsov est une agression envers les cinéastes du monde entier ».
Vous trouverez ci-après la liste des premiers cinéastes mobilisés :
Jacques Audiard, Juan Antonio Bayona, Marco Bellocchio, Daniel Bergman, Julie Bertuccelli, Catherine Breillat, Stéphane Brizé, Agata Buzek, Laurent Cantet, Elie Chouraqui, Philippe Claudel, Costa Gavras, Jean-Pierre Dardenne, Maria de Medeiros, Pascale Ferran, Romain Goupil, Christopher Hampton, Agnieszka Holland, Agnès Jaoui, Mika Kaurismaki, Cédric Klapisch, Andreï Kurkov, Eric Lartigau, Sébastien Lifshitz, Sergei Loznitsa, Matthias Luthardt, David Mackenzie, Ursula Meier, Labina Mitevska, Dominik Moll, Thaddeus O’Sullivan, Paweł Pawlikowski, Mark Peploe, Mikael Persbrandt, Nicolas Philibert, Christophe Ruggia, Christian Rouaud, Mahamat Saleh Haroun, Pierre Salvadori, Céline Sciamma, Pierre Schoeller, Stellan Skarsgard, Maciej Stuhr, Bertrand Tavernier, Eskil Vogt…
Organisations : L'ADDOC, l’ARP, le Festival de San Sebastian, le Festival de Venise, La Quinzaine des Réalisateurs, la SCAM, la Semaine de la Critique, le Syndicat Français de la Critique de Cinéma
La liste complète des 300 premiers signataires : http://www.la-srf.fr/node/490/
Press Release
The Film Directors’Guild (SRF) and the European Film Academy (EFA) support the filmmaker Oleg Sentsov
The filmmaker Oleg Sentsov, who was involved in supporting the Euro Maidan protests in Kiev and who has opposed the annexation of Crimea by Russia, was arrested by the Federal Security Service of the Russian Federation (FSB) in his house in Simferopol on 10 May and brought to Moscow where he is still detained and awaiting trial. His trial was supposed to be on 11 October and has just been postponed for another three months to 11 January.
The Film Directors’Guild and the European Film Academy believe that they need give a new dimension to this mobilisation, to get him released, by uniting their voices and the voices of all filmmakers all over the world. That is why they invite their members to repeat the following statement in any interview or public appearance they may have, as from now, there will not be a day, not even an hour, without these sentences being repeated and heard above the noise of the world:
« I belong to the international community of filmmakers, and in the light of this, I ask President Vladimir Putin to free one of our own, the Ukrainian filmmaker Oleg Sentsov.
His trial is scheduled to open on 11 January 2015 in Moscow.
Accused of “committing crimes of a terrorist nature”, which he denies totally, he faces up to 20 years of prison.
Together with all filmmakers who signed this text, I denounce solemnly this trial for imaginary crimes.
This aggression against Oleg Sentsov is an aggression against all filmmakers, all over the world. »
Here are the names of the first signatories :
Jacques Audiard, Juan Antonio Bayona, Marco Bellocchio, Daniel Bergman, Julie Bertuccelli, Catherine Breillat, Stéphane Brizé, Agata Buzek, Laurent Cantet, Elie Chouraqui, Philippe Claudel, Costa Gavras, Jean-Pierre Dardenne, Maria de Medeiros, Pascale Ferran, Romain Goupil, Christopher Hampton, Agnieszka Holland, Agnès Jaoui, Mika Kaurismaki, Cédric Klapisch, Andreï Kurkov, Eric Lartigau, Sébastien Lifshitz, Sergei Loznitsa, Matthias Luthardt, David Mackenzie, Ursula Meier, Labina Mitevska, Dominik Moll, Thaddeus O’Sullivan, Paweł Pawlikowski, Mark Peploe, Mikael Persbrandt, Nicolas Philibert, Christophe Ruggia, Christian Rouaud, Mahamat Saleh Haroun, Pierre Salvadori, Céline Sciamma, Pierre Schoeller, Stellan Skarsgard, Maciej Stuhr, Bertrand Tavernier, Eskil Vogt…
Organizations : ADDOC, ARP, San Sebastian International Film Festival, Mostra di Venezia, La Quinzaine des Réalisateurs (Directors’Fortnight), SCAM, Semaine de la Critique, Syndicat Français de la Critique de Cinéma...
You can find the full first 300 signatories, following this link : http://www.la-srf.fr/node/490/
Contact SRF: hrosiaux@la-srf.fr
Contact EFA: p.edelmann@europeanfilmacademy.org
Libérez Oleg Sentsov / Free Oleg Sentsov / свободный Олег Сенцов
- SRF
Communiqué du Comité de suivi de la réforme de l’intermittence dont est membre la SRF.
Communiqué du Comité de suivi de la réforme de l’intermittence dont est membre la SRF.
Téléchargez le communiqué ci-dessous.
Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création (La SRF est membre de cet observatoire).
Depuis plusieurs mois, nous assistons à des actes d’entrave ou de censure des libertés artistiques. Ils sont de plus en plus souvent accompagnés d’une ingérence politique qui porte atteinte aux libertés d’expression, de création et de programmation.
- SRF
Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création (La SRF est membre de cet observatoire).
Depuis plusieurs mois, nous assistons à des actes d’entrave ou de censure des libertés artistiques. Ils sont de plus en plus souvent accompagnés d’une ingérence politique qui porte atteinte aux libertés d’expression, de création et de programmation.
C’est ce qui s’est une nouvelle fois produit le 12 septembre dernier à Angers lors du festival « Les accroche-cœurs ». Les représentations du spectacle Les Squames, de la compagnie Kumulus, ont été perturbées par des individus taxant de racisme une proposition qui travaille justement sur l’interpellation de chacun sur ses représentations de l’exclusion, l’intolérance et l’enfermement des minorités.
Le maire a d’abord voulu annuler les représentations, pour répondre à des plaintes émanant de réseaux supposés protéger le public d’images pouvant choquer. Grâce à la mobilisation de l’ensemble des équipes artistiques programmées et de nombreux spectateurs, ainsi qu’à la médiation de la direction du festival, la municipalité est revenue sur cette décision, pour reprogrammer ce spectacle de rue dans un établissement.
Ce qui s’est passé à Angers pose à nouveau des questions essentielles :
- qu’attend-t-on de l’art, sinon qu’il interroge ?
- l’art est-il exclu désormais de l’espace public, dès lors qu’il dérangerait certains ?
- les métiers de la création et de la diffusion sont-ils soumis au jugement des élus des villes où ils s’exercent ?
- l’exercice des responsabilités de ces élus se fait-il dans l’urgence des pressions de quelques groupes actifs, d’inspiration communautariste, idéologique et religieuse ?
Pour nous, ces questions touchent directement aux libertés fondamentales d’une démocratie.
Dans un climat politique délétère de montée des populismes, certains élus menacent la création artistique par des formes de censure directe ou indirecte des œuvres, chaque fois qu’ils cèdent à la pression de groupuscules s’autoproclamant les gardiens arbitraires de la morale, des élégances et de la vertu.
Nous avons besoin de dialogue : l’espace public est le premier lieu de l’échange citoyen.
Nous avons besoin de métaphores pour penser : l’art en est le premier vecteur.
Nous avons besoin de rencontres pacifiées au-delà des interprétations hâtives : la vie culturelle en est l’occasion permanente.
En défendant les libertés d’expression, de création et de diffusion artistiques, ce sont des fondamentaux républicains et laïcs que nous défendons.
Les œuvres doivent être préservées des jugements arbitraires qui chercheraient à en restreindre le contenu ou la diffusion. Le regard singulier des artistes sur le monde doit rester accessible à tous et continuer d’éclairer notre avenir commun.
- SRF
Le Collectif des cinéastes pour les "sans-papiers" qui a fait les campagnes "Nous, sans-papiers de France", "Laissez-les grandir ici !" et "On bosse ici ! On vit ici ! On reste ici !" a décidé de s'engager auprès des salariés du 57 Boulevard de Strasbourg, à Paris.
Voilà la lettre ouverte, avec les premiers signataires, que nous venons d'adresser aux trois ministères concernés :
- SRF
Le Collectif des cinéastes pour les "sans-papiers" qui a fait les campagnes "Nous, sans-papiers de France", "Laissez-les grandir ici !" et "On bosse ici ! On vit ici ! On reste ici !" a décidé de s'engager auprès des salariés du 57 Boulevard de Strasbourg, à Paris.
Voilà la lettre ouverte, avec les premiers signataires, que nous venons d'adresser aux trois ministères concernés :
Lettre ouverte à Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, François Rebsamen, ministre du Travail, et Christiane Taubira, ministre de la Justice
Madame, Messieurs les ministres,
Nous exigeons la protection immédiate, notamment par l'obtention d'un titre de séjour, des salariés qui occupent actuellement le salon de coiffure du 57 Boulevard de Strasbourg, à Paris, depuis le 24 juillet dernier. D'ici là, nous nous engageons à les protéger nous-mêmes par tous les moyens que nous jugerons bon.
Pour la plupart coiffeuses sans-papiers d'origines africaines, les salariés du 57 étaient illégalement payés "à la tâche", quand ils l'étaient, pour 200 à 400 euros par mois, alors qu'ils travaillaient 7 jours sur 7, de 9h à 23h, dans des conditions de travail d'un autre temps.
Ils se sont mis en grève le 22 mai dernier et ont obtenu des contrats de travail sous la pression de la CGT. Mais le 8 juillet, leur employeur a procédé à un dépôt de bilan, conduisant les salariés à déposer une plainte le 6 août pour «traite d'êtres humains, travail dissimulé et faillite frauduleuse».
Nous reprenons les mots d'une des coiffeuses du 57 : « Nous avons besoin d’un salaire qui nous permette de vivre, d’un contrat de travail pour pouvoir régulariser notre situation. Mais le patron nous a menées en bateau, avant de déposer le bilan… Dans le quartier, nous subissons la pression des autres gérants de salons. On nous dit : "Ici, ça ne marche pas comme ça. Vous ne pouvez pas être déclarées." Une mafia dirige Château d’Eau. Il faut que la police enquête, que la justice nous protège.»
Nous vous demandons solennellement d'octroyer un titre de séjour à ces travailleurs en lutte dans les plus brefs délais et de tout mettre en oeuvre pour lutter contre cet esclavage moderne qu'est l'exploitation des travailleurs "sans-papiers".
Il y va de notre dignité à tous.
Collectif des cinéastes pour les "sans-papiers"
Premiers signataires : Mathieu Amalric, Cynthia Arra, Myriam Aziza, Josiane Balasko, Jeanne Balibar, Grégoire Bénabent, Luc Béraud, Julie Bertucelli, Laurent Bouhnik, Bénédicte Brunet, Mikael Buch, Sonia Cantalapiedra, Laurent Cantet, Laurent Chevalier, Patric Chiha, Hélier Cisterne, Jean-Paul Civeyrac, Mati Diop, Mohammed Djamal, Christine Dory, Bernard Dubois, Marie Dumora, Nadia El Fani, Frédéric Farrucci, Léa Fehner, Pascale Ferran, Denis Gheerbrant, Thomas Gilou, Elise Girard, Gabriel Gonnet, Yann Gonzalez, Romain Goupil, Esther Hoffenberg, Danielle Jaeggi, Stéphanie Kalfon, Sam Karmann, Yannick Kergoat, Héléna Klotz, Gérard Krawczyk, Philippe Le Guay, Louis-Do de Lencquesaing, Sarah Léonor, Serge Le Péron, Michel Léviant, Patricia Mazuy, Driss Meddens, Ursula Meier, Agnès Merlet, Dominik Moll, Jean-Marc Moutout, Charles Najman, Anna Novion, Valérie Osouf, Thierry de Peretti, Monique Perez, Laurence Petit-Jouvet, Nicolas Philibert, Joana Preiss, Martin Provost, Katell Quillévéré, Alain Raoust, Brigitte Rouan, Christophe Ruggia, Lucia Sanchez, Dorothée Sebbagh, Olivier Sigaut, Claire Simon, Abderrahmane Sissako, Carine Tardieu, Nils Tavernier, Pascal Tessaud, Pascal Thomas, Marie Vermillard, Marion Vernoux, Frédéric Videau, Régis Warnier, Erick Zonca...
- SRF
Le 12 juin dernier, la Société des réalisateurs de films lance une pétition pour la libération de Mahnaz Mohammadi, cinéaste et activiste iranienne, condamnée à 5 ans de prison et incarcérée depuis le 7 juin 2014 à la prison d’Evin, dans le nord de Téhéran. Plus de 2000 cinéastes et organisations du monde entier ont aujourd’hui signé.
- SRF
Le 12 juin dernier, la Société des réalisateurs de films lance une pétition pour la libération de Mahnaz Mohammadi, cinéaste et activiste iranienne, condamnée à 5 ans de prison et incarcérée depuis le 7 juin 2014 à la prison d’Evin, dans le nord de Téhéran. Plus de 2000 cinéastes et organisations du monde entier ont aujourd’hui signé.
http://www.la-srf.fr/article/pétition-pour-la-libération-de-mahnaz-mohammadi, si vous n‘avez pas encore signé la pétition, merci d’envoyer un mail à Hélène Rosiaux (hrosiaux@la-srf.fr)
Les Présidents de la SRF ont ensuite alerté par courrier les Ministres de la Culture et des Affaires étrangères, Aurélie Filippetti et Laurent Fabius (réponses ci-dessous). Une lettre a également été envoyée à Ali Janati, Ministre iranien de la Culture et de la Guidance islamique.
Deux ans de prison supplémentaires
Malgré une forte mobilisation, la situation de Mahnaz Mohammadi demeure plus que jamais alarmante .
Le 9 août dernier, elle a été convoquée devant le Procureur général de Téhéran, qui lui a donné une permission d’une semaine afin de lui permettre de faire des examens médicaux (elle est atteinte d’une maladie dégénérative proche de la sclérose en plaques).
De nouveau convoquée le 16 août (munie d’un certificat médical déconseillant fortement sa réincarcération), elle apprend alors que son dossier a été «ré-étudié » et qu’un délit a été «oublié » lors de son jugement, délit qui lui vaut automatiquement deux années de prison supplémentaires. Son passeport est également saisi pour éviter tout risque de fuite à l’Etranger. Un recours en appel est possible (seulement pour les deux années supplémentaires), mais c’est maintenant à 7 ans de prison que Mahnaz Mohammadi est condamnée, victime des rapports de force actuels en Iran. Malgré la pression des plus radicaux, le Procureur a décidé de prolonger sa liberté conditionnelle, afin de poursuivre ses examens médicaux à l’hôpital.
Dans le même temps…
L’European Film Academy mobilisait le monde du cinéma pour demander la libération d’Oleg Sentsov, cinéaste et activiste ukrainien, opposé à l’annexion de la Crimée et très actif sur le terrain (entre autres en approvisionnant des divisions encerclées et affamées de l’armée ukrainienne). Arrêté et « kidnappé » le 10 mai en Crimée par le Service Fédéral de Sécurité de la Fédération de Russie, Oleg Sentsov a totalement disparu pendant une quinzaine de jours, jusqu’à ce que la pression – essentiellement – européenne, oblige les russes a reconnaître qu’ils détenaient le cinéaste et qu’il était incarcéré dans une prison de Moscou (avec trois autres activistes arrêtés eux aussi mi-mai en Crimée) dans l’attente de son jugement. Oleg Sentsov a dit à son avocat avoir été torturé et menacé d’être « suicidé » avant l’ouverture de son procès. Une demande de liberté conditionnelle (en attendant le jugement) a été rejetée la semaine dernière. Son procès doit débuter le 11 octobre prochain. Accusé de terrorisme, ce qu’il nie totalement (comme ses trois co-accusés), il risque 20 ans de prison.
Deux chaises vides
La Mostra de Venise, dont l’ouverture a eu lieu ce mercredi, s’est également mobilisée et symbolisera son soutien à travers deux chaises vides dans le jury présidé par Alexandre Desplat. Une pour Mahnaz Mohammadi et l’autre pour Oleg Senstov.
Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse de la Mostra et un article (en anglais) très complet sur la situation d’Oleg Sentsov.
La SRF demande la libération immédiate de Mahnaz Mohammadi et Oleg Senstov.
Elle appelle ses adhérents, les professionnels du cinéma, mais aussi les personnalités politiques en Europe et, plus largement, les défenseurs des droits de l’homme à participer à toutes les initiatives permettant de manifester leur soutien aux deux cinéastes.
Nous avons le devoir de protéger les cinéastes, et tout particulièrement ceux qui utilisent le documentaire comme une “arme” confrontant le réel à la propagande - plus que jamais témoins engagés de leur temps à l'ère d'Internet.
Nous n’accepterons jamais qu'un des nôtres, avec sa vision unique et singulière, soit enfermé, ou persécuté, à cause de son engagement ou de son travail. Ces cinéastes, où qu'ils vivent et quelques soient les raisons de ceux qui les oppressent, sont unis par une même nécessité : celle de faire évoluer le monde. C'est pour cela qu'on les persécute, et c'est pour cela qu'il nous faut à tout prix préserver leur liberté.
> Pour en savoir plus sur le cas Oleg Sentsov : ici
Contact SRF : Hélène Rosiaux, hrosiaux@la-srf.fr
01 44 89 99 65
- SRF
Profondément préoccupée par les dernières informations au sujet du cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, la European Film Academy a lancé une collecte de fonds pour prendre en charge ses frais de justice et subvenir aux besoins de ses jeunes enfants.
Profondément préoccupée par les dernières informations au sujet du cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, la European Film Academy a lancé une collecte de fonds pour prendre en charge ses frais de justice et subvenir aux besoins de ses jeunes enfants.
Berlin, le 11 juillet 2014
Oleg Sentsov, qui était impliqué dans le soutien aux manifestations Euro Maidan à Kiev et s'est opposé à l'annexion de la Crimée par la Russie, a été arrêté le 10 mai par le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB) à son domicile de Simferopol, et a été transféré à Moscou, où il est toujours détenu et en attente de jugement.
Pendant près de 3 semaines, aucune information officielle sur les accusations portées contre lui n'ont été publiées. Le 30 mai, le Service fédéral de sécurité de Russie a annoncé publiquement que M. Sentsov, et trois autres personnes étaient soupçonnés d'avoir organisé un groupe terroriste et prévoyaient de commettre des attaques terroristes.
À l'initiative du Comité de la European Film Academy, un groupe de professionnels Européens du cinéma ont rédigé une lettre aux autorités Russes, exprimant leur inquiétude et appelant à un traitement équitable et à l'ouverture d'une enquête. Cette lettre a été envoyée le 10 juin.
Une audience s'est tenue à Moscou, le 7 juillet, soit près de deux mois après son arrestation. Malgré le fait qu'il ait plaidé non coupable, qu'il ait fait appel, et malgré sa demande de libération sous caution ou au moins d'assignation à résidence, le juge a décidé qu'Oleg Sentsov devrait rester en prison jusqu'au 11 octobre, date de son procès.
Sergei Loznitsa, membre de l'EFA résume ainsi le discours d'Oleg Sentsov : Il a déclaré n'appartenir à aucun groupe extrémiste, et n'a jamais planifié d'attaque terroriste, que cela soit en Crimée ou ailleurs. Il conteste toutes les accusations et affirme avoir subi de la torture. Il a également indiqué qu'il était était très certainement en danger de mort. Oleg Sentsov se considère citoyen Ukrainien (et non Russe), et déclare qu'il « [n'est] pas un esclave que l'on peut transférer d'un propriétaire à l'autre en même temps que la terre sur laquelle il vit ». Il a exprimé son désir de retrouver son pays, l'Ukraine.
Une plainte a également été déposée auprès de la Cour européenne des droits de l'Homme concernant l'arrestation d'Oleg Sentsov, sa détention provisoire et les mauvais traitements subis, et demande la prise de mesures provisoires en ce qui concerne l'accès au dossier.
Pour venir en aide à Oleg Sentsov, la European Film Academy a ouvert un compte en banque afin de recueillir les dons qui serviront à payer ses frais de justice et à subvenir aux besoins de ses enfants.
Tous les dons sont les bienvenus. Merci beaucoup !
EUROPEAN FILM ACADEMY
IBAN : DE69 1005 0000 0190 3335 70
BIC/SWIFT : BELADEBEXXX
Motif du paiement : Don pour Oleg Sentsov
REMARQUE : dans le cas présent, l'EFA ne peut pas émettre de reçus de dons en raison des réglementations fiscales allemandes.
http://www.europeanfilmacademy.org/ et pétition pour sa libération ici .
Concertation : le Comité de suivi vigilant à voir sa plate-forme enfin prise en compte.
- SRF
Concertation : le Comité de suivi vigilant à voir sa plate-forme enfin prise en compte.
Pour rappel la SRF est membre du Comité de suivi de la réforme de l'intermittence, avec des parlementaires permanents et d'autres organsiations.
- SRF
À la suite de son Assemblée générale du 14 juin 2014, le Conseil d’administration de la Société des Réalisateurs de Films a procédé à l’élection de son bureau pour l’année 2014 - 2015.
- SRF
À la suite de son Assemblée générale du 14 juin 2014, le Conseil d’administration de la Société des Réalisateurs de Films a procédé à l’élection de son bureau pour l’année 2014 - 2015.
Co-Présidents : Céline SCIAMMA, Christophe RUGGIA, Pierre SALVADORI
Secrétaire : Katell QUILLÉVÉRÉ
Trésorier : Stéphane BRIZÉ
Délégué au court-métrage : Jan SITTA
Délégué au documentaire : Denis GHEERBRANT
Sont aussi membres du Conseil d’administration :
Laurent CANTET
Malik CHIBANE
Catherine CORSINI
Frédéric FARRUCCI
Pascale FERRAN
Esther HOFFENBERG
Cédric KLAPISCH
Helena KLOTZ
Olivier LÉVEQUE
Sébastien LIFSHITZ
Anna NOVION
- SRF
Pour signer la pétition envoyez nom et prénom à : hrosiaux@la-srf.fr
Mahnaz Mohammadi, réalisatrice de documentaires et fervente militante des droits des femmes, a été condamnée à 5 ans de prison et accusée de « complot contre la sécurité de l’État » et « propagande contre le régime de Téhéran».
Signez et relayez la pétition de la SRF.
- SRF
Pour signer la pétition envoyez nom et prénom à : hrosiaux@la-srf.fr
Mahnaz Mohammadi, réalisatrice de documentaires et fervente militante des droits des femmes, a été condamnée à 5 ans de prison et accusée de « complot contre la sécurité de l’État » et « propagande contre le régime de Téhéran».
Signez et relayez la pétition de la SRF.
Lettre de la Ministre de la Culture et de la Communication à La SRF.
(In english below)
Bonjour à tous,
Le samedi 7 juin 2014, Mahnaz Mohammadi, cinéaste iranienne, a été convoquée par le tribunal de l'application des peines de la prison d’Evin au nord de Téhéran pour y être incarcérée dans l’indifférence la plus totale. Cette incarcération est la fin d'une longue histoire qui commence par son arrestation le 27 juin 2011, arrestation que la SRF avait déjà fermement dénoncée. Mahnaz Mohammadi avait alors passé un mois en prison et été libérée sous caution le 27 juillet 2011, dans l’attente d'un verdict qui est finalement tombé le 23 octobre 2013 : 5 ans de prison ferme.
Après de multiples pressions quotidiennes, Mahnaz Mohammadi est donc partie purger sa peine. La veille de son emprisonnement, elle a enregistré une vidéo avec l’aide d’une amie, réfugiée aux Pays-Bas. Nous en avons traduit les dernières minutes pour la joindre à la pétition que nous avons lancée.
> Vidéo avec sous-titres français : https://www.youtube.com/watch?v=_5L5ySo8C90
> Avec sous-titres anglais (with english subtitles) : https://www.youtube.com/watch?v=QL5VYN2Wevk
> La vidéo complète (12mn) non sous-titrée est disponible ici :
https://www.youtube.com/watch?v=xcxVOjS0UMA
PÉTITION POUR LA LIBERATION DE MAHNAZ MOHAMMADI
>> Pour signer la pétition envoyez votre nom et prénom à : hrosiaux@la-srf.fr
Mahnaz Mohammadi, réalisatrice de documentaires et fervente militante des droits des femmes, a été condamnée à 5 ans de prison et accusée de « complot contre la sécurité de l’État » et « propagande contre le régime de Téhéran».
C’est avec la plus grande inquiétude que nous apprenons la condamnation de la cinéaste iranienne, Mahnaz Mohammadi, à 5 années d’emprisonnement, et son incarcération ce samedi 7 juin à la prison d’Evin, au nord de Téhéran.
Réalisatrice du film «Femmes sans ombres», pour lequel elle a été primée dans de nombreux festivals à travers le monde, la cinéaste est, depuis plusieurs années, la cible des autorités iraniennes en raison de son engagement et de ses prises de position politiques. Elle fut déjà condamnée en raison de sa contribution au documentaire de Rakhshan Bani-Etemad « nous sommes la moitié de la population » à propos des élections présidentielles de 2009.
Arrêtée également le 26 juin 2011, privée de ses outils de travail et de son passeport, sa collaboration avec la BBC et la production de documentaires pour cette chaîne serait, selon elle, le principal motif de cette nouvelle condamnation, ainsi que sa collaboration avec Al-Jazeera et des médias occidentaux tels que Radio France et Radio « Voix de l’Amérique ».
Nous reprenons ses mots « Je suis une femme et je suis cinéaste, deux raisons pour être considérée comme une criminelle dans ce pays », pour lui témoigner tout le soutien de la communauté des cinéastes face à cette immense injustice.
La Société des réalisateurs de films appelle à la mobilisation de tous. Nous demandons solennellement au gouvernement, et notamment à la ministre de la Culture et de la Communication, de tout mettre en œuvre pour obtenir la libération de Mahnaz Mohammadi au plus vite. Nous dénonçons fermement cette nouvelle attaque à la liberté de création et d’expression faite aux cinéastes dans ce pays.
Pascale Ferran, Katell Quillévéré et Christophe Ruggia, Coprésidents de la SRF
Premières organisations signataires : l’ACID, ADDOC, l’ARP, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, la Cinémathèque française, Directors UK, le Festival de Cannes, le Festival du Nouveau Cinéma, le Groupe 25 Images, la Quinzaine des Réalisateurs, Réalisatrices Équitables (Québec), la SACD, The San Sebastian Internacional Film Festival, la SCAM, la Semaine de la Critique, Le Syndicat Français de la Critique de Cinéma, L'UCMF, l’UNEVI, UNIFRANCE, Venice Film Festival, le Festival World Cinema Amsterdam …
Plus de 2000 signataires, dont : Hiam Abbass, Chantal Ackerman, Solveig Anspach, Yvan Attal, Roger Avary, Christophe Barratier, Xavier Beauvois, Lucas Belvaux, Djamel Bensalah, Julie Bertuccelli, Laurent Bouhnik, Stéphane Brizé, Laurent Cantet, Stéphane Cazes, Laurent Chevalier, Malik Chibane, Philippe Claudel, Jacques Cluzaud, Jean-Louis Comolli, Jérôme Cornuau, Catherine Corsini, Constantin Costa-Gavras, Miguel Courtois, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Émilie Deleuze, Lola Doillon, Xavier Dolan, Ariane Doublet, Jean-Pierre Duret, Philomène Esposito, Éléonore Faucher, Philippe Faucon, René Féret, Laurence Ferreira Barbosa, Asghar Farhadi, Emmanuel Finkiel, William Friedkin, Tony Gatlif, Thomas Gilou, Fabienne Godet, Valeria Golino, Christopher Hampton, Mahamat-Saleh Haroun, Laurent Heynemann, Caroline Huppert, Gilles Jacob, Agnès Jaoui, Arthur Joffé, Sam Karmann, Cédric Klapisch, Jan Kounen, Eric Lartigau, Philippe Le Guay, Ken Loach, Julie Lopes-Curval, David Mackenzie, Jacques Maillot, Tonie Marshall, Ursula Meier, Cristian Mungiu, Anna Novion, Michel Ocelot, Nicolas Philibert, Martin Provost, Brigitte Roüan, Christian Rouaud, Andrea Santana, Riad Sattouf, Pierre Schoeller, Reza Serkanian, Coline Serreau, Charlotte Silvera, Claire Simon, Frédéric Sojcher, Juan Solanas, Bertrand Tavernier, Pascal Thomas, Danièle Thompson, Eric Tolédano, Joachim Trier, Serge Toubiana, Fernando Trueba, Agnès Varda, Daniel Vigne, Jaco van Dormael, Margarethe von Trotta…
> Retrouvez la liste complète ci-dessous.
Dear all,
On June 7th, Iranian filmmaker Mahnaz Mohammadi was summoned by Sentence Enforcement Court of Evin Prison, in the North of Tehran, to be jailed, and the world took a little notice.
This imprisonment is the last of a long line of troubles, wich begins with her arrest on June 27th 2011. At that time, The Film Directors’Guild has strongly denounced this arrest. Mahnaz Mohammadi was jailed for 1 month and she was released on bail, on July 27th 2011, waiting for the court verdict, wich has been given on October 23th 2013 : five years in prison.
For several years, Mahnaz Mohammadi has been the subject of daily harassment and she is now in jail for serving this sentence.
The day before her imprisonment, she recorded a video with a friend, who is a refugee in the Netherlands. We have translated the last minutes of this video :
> Video with French subtitles : https://www.youtube.com/watch?v=_5L5ySo8C90
> Video with English subtitles : https://www.youtube.com/watch?v=QL5VYN2Wevk
> Watch the full video (without subtitles – 12 min) : https://www.youtube.com/watch?v=xcxVOjS0UMA
-PRESS RELEASE-
Petition for the release of Iranian Filmmaker Mahnaz Mohammadi
>> To sign the petition, please send an e-mail to : hrosiaux@la-srf.fr
Mahnaz Mohammadi, Iranian filmmaker and women’s rights activist, was sentenced to five years of imprisonment and charged with 'Plotting against State Security' and 'Propaganda against the regime' of Tehran.
It is with the deepest concern that we learnt about the conviction of Iranian filmmaker Mahnaz Mohammadi, sentenced to five years of prison. She was incarcerated on June 7th 2014, in Evin Prison in the North of Tehran.
Mahnaz Mohammadi’s film 'Women Without Shadows' won awards in many countries. Because of of the stand she has made and her political activism, she has been in the crosshairs of the Iranian authorities for several years. This is not the first time she has been sentenced to imprisonment for her work. Her contribution to Rakhshan Bani-Etemad’s documentary 'We Are Half of Iran's Population', about the June 2009 presidential elections, led to her arrest on June 26th 2011. She has also had her work tools confiscated, and her passport.
According to Mohammadi, the documentaries she shot for the BBC are the principal reason for this new conviction, as well as her cooperation with Al-Jazeera and Western Medias such as Radio France or Radio 'Voix de l’Amérique'.
Here, we use her own moving words to express the full support of the community of filmmakers against this huge injustice: 'I am a woman, I am a filmmaker, two sufficient grounds to be guilty in this country'.
The Film Directors’ Guild (Société des réalisateurs de films) calls for the mobilization of all efforts and all resources. We urge the government, especially the French Minister for Culture and Communication, to do everything possible to effect the release of Mahnaz Mohammadi without delay. We resolutely condemn this new attack made to freedom of creation and expression in Iran.
Pascale Ferran, Katell Quillévéré et Christophe Ruggia, Co-Président of The Film Directors’ Guild (Société des réalisateurs de films)
First undersigning organizations : l’ACID, ADDOC, l’ARP, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, la Cinémathèque française, the Cannes Critics' Week, the Directors Fortnight, Directors UK, le Festival de Cannes, le Festival du Nouveau Cinéma, le Groupe 25 Images, Réalisatrices Équitables (Québec), la SACD, The San Sebastian Internacional Film Festival, la SCAM, Le Syndicat Français de la Critique de Cinéma, L'UCMF, l’UNEVI, UNIFRANCE, Venice Film Festival, le Festival World Cinema Amsterdam …
More than 2000 signatories, including : Hiam Abbass, Chantal Ackerman, Solveig Anspach, Yvan Attal, Roger Avary, Christophe Barratier, Xavier Beauvois, Lucas Belvaux, Djamel Bensalah, Julie Bertuccelli, Laurent Bouhnik, Stéphane Brizé, Laurent Cantet, Stéphane Cazes, Laurent Chevalier, Malik Chibane, Philippe Claudel, Jacques Cluzaud, Jean-Louis Comolli, Jérôme Cornuau, Catherine Corsini, Constantin Costa-Gavras, Miguel Courtois, Émilie Deleuze, Lola Doillon, Xavier Dolan, Ariane Doublet, Jean-Pierre Duret, Philomène Esposito, Éléonore Faucher, Philippe Faucon, René Féret, Laurence Ferreira Barbosa, Asghar Farhadi, Emmanuel Finkiel, William Friedkin, Tony Gatlif, Thomas Gilou, Fabienne Godet, Valeria Golino, Christopher Hampton, Mahamat Saleh Haroun, Laurent Heynemann, Caroline Huppert, Gilles Jacob, Agnès Jaoui, Arthur Joffé, Sam Karmann, Cédric Klapisch, Jan Kounen, Eric Lartigau, Philippe Le Guay, Ken Loach, Julie Lopes-Curval, David Mackenzie, Jacques Maillot, Tonie Marshall, Ursula Meier, Cristian Mungiu, Anna Novion, Michel Ocelot, Nicolas Philibert, Martin Provost, Brigitte Roüan, Christian Rouaud, Andrea Santana, Riad Sattouf, Pierre Schoeller, Reza Serkanian, Coline Serreau, Charlotte Silvera, Claire Simon, Frédéric Sojcher, Juan Solanas, Bertrand Tavernier, Pascal Thomas, Danièle Thompson, Eric Tolédano, Joachim Trier, Fernando Trueba, Serge Toubiana, Agnès Varda, Daniel Vigne, Jaco van Dormael, Margarethe von Trotta…
> Find all signatories below.
- SRF
La filière indépendante unie pour repenser la diffusion des films : 50 mesures pour la diversité du cinéma.
Le BLOC, l'ARP et l'UPF proposent à la concertation une plateforme de propositions destinée à faire évoluer les outils de régulation de la diffusion des films en salles et garantir une véritable diversité du cinéma.
- CNC
- Distribution
- Exploitation
- SRF
La filière indépendante unie pour repenser la diffusion des films : 50 mesures pour la diversité du cinéma.
Le BLOC, l'ARP et l'UPF proposent à la concertation une plateforme de propositions destinée à faire évoluer les outils de régulation de la diffusion des films en salles et garantir une véritable diversité du cinéma.
Alors que les travaux des Assises pour la diversité du cinéma, engagés par le CNC et basés sur les rapports de René Bonnell et du groupe Réalisateurs Techniciens Producteurs, doivent se conclure d’ici l’été, la question de l’exploitation des œuvres est au cœur des préoccupations.
Il est impossible de s’interroger sur l’économie du secteur sans analyser en profondeur l’exposition des films en salles, marquée par une forte concentration, qui impacte l’ensemble de la filière.
Le paysage de l’exploitation a profondément changé ces dix dernières années, il est donc indispensable de trouver ensemble les contours d’une nouvelle régulation équilibrée, efficace et vertueuse.
C’est pourquoi le BLOC, L’ARP et l’UPF proposent à la concertation une plateforme de nature à favoriser notamment un renforcement de l’exploitation indépendante, une meilleure exposition des œuvres cinématographiques dans toute leur diversité, une amélioration du partage de la valeur, et ce, dans un environnement économique mieux analysé, et anticipant les évolutions du secteur.
Le Cinéma commence en salle et toute réflexion autour de son financement et de son avenir ne peut s’envisager sans redéfinir collectivement et sereinement les contours de sa diffusion.
> Nous vous prions de trouver ci-joint le courrier BLOC-ARP-UPF adressé ce jour au CNC, accompagné de la plateforme de propositions BLOC-ARP-UPF sur la diffusion des œuvres en salles de cinéma.
Contacts :
BLOC : Juliette Prissard-Eltejaye (SPI) : 01 44 70 70 44 / Julie Lethiphu (SRF) : 01 44 89 99 65
UPF : Marie Paule Biosse-Duplan : 01 44 90 07 10
L’ARP : Marc Legrand : 01 53 42 40 01
- CNC
- Distribution
- Exploitation
- SRF
MARDI 10 JUIN 2014 AU FORUM DES IMAGES.
Animée par Pascale Ferran.
- SRF
MARDI 10 JUIN 2014 AU FORUM DES IMAGES.
Animée par Pascale Ferran.
Crée en 1946, le CNC, on le sait, a inventé une politique unique au monde dans le but de garantir la pérennité, puis la diversité du cinéma français. Cette politique s’articule autour d’un instrument extrêmement élaboré : le fameux « compte de soutien ».
A la base, le système est simple : taxer tous les billets de cinéma, quelle que soit la nationalité du film, et reverser le fruit de cette taxe exclusivement en direction du cinéma français. Ce système s’est peu à peu sophistiqué, les contributions se faisant plus nombreuses, et le CNC se chargeant de redistribuer l’argent collecté selon des critères non seulement objectifs (dits « automatiques »), mais également qualitatifs (dits « sélectifs »).
Mais comment cela fonctionne-t-il vraiment ? A qui profitent les différents fonds de soutien ? Comment s’articulent les soutiens automatiques et sélectifs ? Producteurs, distributeurs, exploitants, exportateurs… Tout le monde peut-il en bénéficier ? Comment se répartit l’enveloppe et quelles sont les logiques qui prévalent à l’attribution des aides ?
Cette troisième édition de l’Ecole de la SRF vous invite à venir réviser vos classiques, pour mieux comprendre le fonctionnement de notre système, mais aussi pour le questionner.
Qu’en est-il réellement de ce cercle vertueux, où l’aval finance en partie l’amont de la filière, et où les plus fragiles sont censément soutenus par les plus forts ?
Si le compte de soutien joue réellement son rôle de régulateur, pourquoi le cinéma français souffre-t-il depuis tant années d’une aussi mauvaise répartition de ses richesses, entre des films dits « de marché », le plus souvent très confortablement financés, et des films dits « d’auteur », presque systématiquement sous financés ?
La situation est la même du côté de la diffusion : un très grand déséquilibre se creuse entre la grande exploitation et les salles Art et Essai, fragilisant grandement la diversité de l’offre cinématographique. De toute évidence, notre beau système n’est plus suffisamment efficace face aux phénomènes de concentration.
Alors que les concertations au CNC entre toutes les organisations professionnelles - mises en place pour étudier les propositions du Rapport Bonnell et du groupe réalisateurs/techniciens/producteurs - touchent à leur fin, quelles réformes sont envisagées ?
La rencontre sera animée par Pascale Ferran.
- SRF
Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre,
Le dernier accord national interprofessionnel relatif à l'indemnisation du chômage du 22 mars 2014 signé par le MEDEF/CGPME/UPA et la CFDT/CFTC/FO, est le prolongement redouté de celui de 2003.
Il n'est donc pas adapté aux pratiques d'emploi discontinu.
- SRF
Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre,
Le dernier accord national interprofessionnel relatif à l'indemnisation du chômage du 22 mars 2014 signé par le MEDEF/CGPME/UPA et la CFDT/CFTC/FO, est le prolongement redouté de celui de 2003.
Il n'est donc pas adapté aux pratiques d'emploi discontinu.
Si les annexes 4, 8 et 10 ont été soi-disant maintenues, elles sont en effet vidées de leur sens. Les règles appliquées s'attaquent aux droits des salariés, artistes et techniciens, les plus précaires, et favorisent les plus aisés. La mise en oeuvre de cet accord aurait rapidement de lourdes conséquences sur le quotidien des plus fragiles, tous secteurs d'activités confondus. Nous ne pouvons pas croire qu'en ces temps de crise et de chômage massif, vous puissiez accepter de voir appliquer un système aussi inéquitable.
Comme vous le savez le "comité de suivi de l'intermittence", dont le ministre du Travail, François Rebsamen, a cosigné la tribune le 9 mars dernier, préconise un modèle plus juste et plus réaliste. Composé de syndicats de salariés et d'employeurs des secteurs du spectacle, du cinéma et de l'audiovisuel, d'associations professionnelles, de coordinations d'intermittents et de précaires, de parlementaires de gauche ou de droite, et d'universitaires de renom, ce comité a construit un projet de réforme cohérent et approprié :
- Annexe unique pour les artistes et techniciens
- Date anniversaire rétablie
- Droits ouverts à partir de 507 heures de travail en 12 mois avec indemnisation sur 12 mois
- Plafonnement du cumul salaires plus indemnités
- Prise en compte des congés maternité et maladie
- Prise en compte des heures d'enseignement et d'heures faites au régime général
Aussi extraordinaire que celui puisse paraître, ce projet qui constitue un vrai modèle alternatif de l'indemnisation du chômage des salariés à l'emploi intermittent, ce projet plus solidaire mais aussi plus économe, n'a pas été étudié par les partenaires sociaux.
C'est pourquoi, nous vous demandons solennellement, Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, comme nous l'avions demandé à Jacques Chirac le 14 juillet 2003, jour de l'annulation du Festival d'Avignon, de ne pas agréer ce nouvel accord et de diligenter de nouvelles négociations dans des conditions réellement démocratiques, qui reposent sur le sens de l'intérêt général.
Malgré notre colère et notre obstination à nous battre pour une cause que nous savions juste, malgré le soutien de toute l'opposition, dont vous faisiez partie, et même de plusieurs députés UMP, nous n'avons pas été entendus par la droite en 2003 et 2004. Mais nous sommes en droit d'espérer l'être enfin par la gauche aujourd'hui, après dix ans de lutte. Ou sinon, c'est qu'il n'y a plus de gauche, c'est à dire plus d'espoir.
Les arts et la culture sont les meilleures armes contre les extrêmes. Ce sont d'ailleurs toujours eux qui font l’objet des premières attaques lorsque l’extrême-droite conquiert le moindre pouvoir où que ce soit. Affaiblir un peu plus les arts et la culture, en des heures aussi sombres, serait la pire et la plus tragique des erreurs politiques.
Comptant sur votre soutien, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, à l'assurance de notre haute considération.
Premiers signataires : José Alcala, Anne Alix, Siegrid Alnoy, Frédéric Andréi, Marc Angelo, Solveig Anspach, Stéphane Arnoux, Olivier Babinet, Gilles Bannier, François Barat, Aurélia Barbet, Marc Barrat, Luc Béraud, Bernard Blancan, Julie Bertuccelli, Jérôme Boivin, Emmanuel Bonn, Lydia Boukhirane, Gilles Boustani, Guillaume Brac, Stéphane Brizé, Guillaume Bréau, Isabelle Broué, Bénédicte Brunet, Mikael Buch, Dominique Cabrera, Robin Campillo, Sonia Cantalapiedra, Laurent Cantet, Angelo Caperna, Lucie Cariès, Catherine Castel, Charles Castella, Stéphane Cazes, Chad Chenouga, Laurent Chevallier, Malik Chibane, Hélier Cisterne, Jean-Luc Cohen, Samuel Collardey, Christophe Colliat-Dragon, Laetitia Colombani, Catherine Corsini, Véronique Cratzborn, Yann Danh, Jean-Pierre Darroussin, Marina Déak, Emilie Deleuze, Marie De Laubier, Stéphane Demoustier, Antoine Desrosières, Dante Desarthe, Fabianny Deschamps, Marie Donnio, Olivier Doran, Sandrine Dumas, Bruno Dumont, Nicolas Engel, Laurine Estrade, Frédéric Farrucci, Eléonore Faucher, François Favrat, Léa Fazer, Pascale Ferran, Maud Ferrari, Laurence Ferreira Barbosa, Christine François, Marine Franssen, Brahim Fritah, Luc Gallissaires, Cyril de Gasperis, Tony Gatlif, Damien Gault, Denis Gheerbrant, Khaled Ghorbal, Anne Gilles, Julien Gilles de la Londe, Thomas Gilou, Delphine Gleize, Fabienne Godet, Ingrid Gogny , Yann Gonzalez, Michka Gorki, Eugène Green, Robert Guédiguian, Michel Hazanavicius, Laurent Heynemann, Esther Hoffenberg, Christophe Honoré, Gérald Hustache-Mathieu, Jean-Philippe Jacquemin, Danielle Jaeggi, Olivier Jahan, Agnès Jaoui, Jean-Jacques Jauffret, Stéphanie Kalfon, Sam Karmann, Baya Kasmi, Cédric Klapisch, Héléna Klotz, Philippe Kotlarski, Gérard Krawczyk, Alexandre Labarussiat, Nathalie Lanier, Daniela Lanzuisi, Michel Leclerc, Olivier Lécot, Philippe Le Guay, Nolwenn Lemesle, Serge Le Péron, Jean-Xavier de Lestrade, Christophe Leraie, Catherine Le Roux, Olivier Lévêque, Sébastien Lifshitz, Carl Lionnet, Christophe Loizillon, Julie Lopes Curval, Nathalie Loubeyre, Sébastien Louis, Ivan Magrin-Chagnolleau, Jacques Maillot, Marie Mandy, Naël Marandin, François Margolin, Françoise Marie, Hélène Marini, Séverine Mathieu, Guy Mazarguil, Stéphane Mercurio, Agnès Merlet, Frédéric Mermoud, Mathilde Mignon, Dominik Moll, Yolande Moreau, Emmanuel Mouret, Claude Mouriéras, Fred Nicolas, Safi Nebbou, Loïc Nicoloff, Anna Novion, Valérie Osouf, Arnaud des Pallières, Sonia Pavlik, Monique Perez, Laurent Perreau, Laurence petit-Jouvet, Nicolas Philibert, Bruno Podalydès, Oriane Polack, Béatrice Pollet, Martin Provost, Katell Quillévéré, Alain Raoust, Adrien Ricciardelli, Chantal Richard, Rittweger Cécile, Jacques Rozier, Bruno Rolland, Brigitte Roüan, Christian Rouaud, Christophe Ruggia, Pierre Salvadori, Céline Sciamma, Christine Seghezzi, Olivier Sigaut, Charlotte Silvera, Bastien Simon, Jan Sitta, Juliette Steimer, Isabelle Sylvestre, Bernard Tanguy, Carine Tardieu, Coco Tassel, Pascal Tessaud, Pascal Thomas, Marie-Claude Treilhou, Annie Tresgot, Julien Triger, Christian Vandelet, Philippe Van Leeuw, Bruno Veniard, Vanina Vignal, Leslie Villiaume, Thomas Vossart, Anne Zinn-Justin, Erick Zonca…
- SRF
L'Assemblée générale de la Société des réalisateurs de films se déroulera le Samedi 14 juin 2013 à 14h à la FEMIS (6 rue Francoeur 75018 PARIS).
- SRF
L'Assemblée générale de la Société des réalisateurs de films se déroulera le Samedi 14 juin 2013 à 14h à la FEMIS (6 rue Francoeur 75018 PARIS).
Nous débattrons du travail effectué par la SRF au cours de l’année 2013/2014 et des priorités à venir. Ce temps fort de notre vie associative sera donc l’occasion de dialoguer et de réfléchir à notre projet militant.
ATTENTION :
> Seuls les membres à jour de leur cotisation lors de l’ouverture des travaux pourront participer aux votes : si ce n’est déjà fait, merci de nous faire parvenir votre adhésion par retour de courrier. (bulletin d'adhésion téléchargeable ci-dessous)
> Dans le cas où vous ne pourriez vous-même assister à notre Assemblée générale, vous pouvez vous y faire représenter par un autre adhérent muni d’un pouvoir régulier. Conformément à nos statuts, « chaque membre présent pourra disposer de deux pouvoirs en plus de sa propre voix, à condition qu’il soit adhérent de l’association au titre de l’année précédente » (article 17).
(pouvoir à remplir téléchargeable ci-dessous)
> Les rapports statutaires sont disponibles sur demande à hrosiaux@la-srf.fr
Enfin, si vous souhaitez vous porter candidat au Conseil d’administration, je vous rappelle que celui-ci est selon nos statuts « composé de 18 membres élus ou cooptés pour 12 mois et rééligibles :
- 14 réalisateurs d'œuvres de long métrage destinées à l'exploitation cinématographique et télévisuelle, dont douze sont élus et deux sont cooptés par les membres élus du Conseil d'Administration
- 4 réalisateurs d'œuvres de court métrage, destinées à l'exploitation cinématographique, dont trois sont élus, et un est coopté par les membres élus du Conseil d'Administration »
(Article 11)
Dans l’intérêt de l’organisation des votes, merci de nous faire connaître par mel ou courrier simple votre éventuelle candidature.
Dans l’attente de nous retrouver nombreux le samedi 14 juin prochain.
- SRF