Directors' Club #8 | Julia Kowalski

Pour fêter le printemps, le Directors' Club vous donne rendez-vous avec l'empereur du cinéma japonais !

Primée cette année à Clermont-Ferrand pour son court métrage J'ai vu le visage du diable, la réalisatrice Julia Kowalski présentera Entre le ciel et l'enfer, de l'irremplaçable Akira Kurosawa, pour le ciné-club de la SRF.

Retrouvez-nous lundi 15 avril à 19h30 au Grand Action !

La séance sera suivie d'une discussion avec Julia Kowalski, animée par Sylvain Pioutaz (cinéaste SRF), puis d'un échange avec le public. Après la projection, nous nous retrouverons autour d'un verre offert au bar Le Buisson Ardent.

Le Directors’ Club, c’est le cinéma d’hier par les cinéastes d’aujourd’hui. Une fois par mois au Grand Action, un cinéaste membre de la SRF vous présente un film de patrimoine de son choix et en discute avec vous après la projection.
 
LE FILM - Entre le ciel et l'enfer d'Akira Kurosawa
Avec Toshirō Mifune, Tatsuya Nakadai, Kyōko Kagawa
Japon / 1963 / 2h17
 
Synopsis : À Yokohama, Kingo Gondo, un riche industriel japonais, sur le point de conclure un deal crucial, voit son fils kidnappé. D’abord abattu, il ne tarde pas à s’apercevoir que les ravisseurs se sont trompés de cible… 
  
JULIA KOWALSKI

Née en France de parents polonais, c’est en réalisant son premier documentaire, Miedzylesie, au milieu des bois (2002), que Julia entame une véritable recherche identitaire. Depuis, elle ne cesse d'affiner ses thèmes de prédilection : le milieu ouvrier, la Pologne, l’adolescence, la famille, la sexualité. Entre 2003 et 2010, elle réalise 3 autres documentaires : Bienvenue chez Maciek (Portrait documentaire pour la série « Visages d’Europe », 2006), Art Factotum (2007), puis le film documentaire Anton, dans l'ombre. Elle goûtera par la suite à la fiction, avec deux courts métrages qui remporteront de plusieurs prix, dont le Grand prix du Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand pour J’ai vu le visage du diable (programmé à la Quinzaine 2023). En 2016, elle réalise son premier long métrage Crache cœur, présenté en 2015 à Cannes dans la sélection de l’ACID.
 
 
AKIRA KUROSAWA

Cinéaste Japonais, né à Tokyo en 1910 et mort dans la même ville en 1998. 

Descendant de Samouraï, Akira Kurosowa s’engage dans l’exigeante “voie du cinéma”, comme d’autres suivent la “voie du sabre”, tournant sans relâche plus d’une trentaine de films, de 1941 à 1993, qui éclairent la longue histoire de son pays. Nommé Sensei (maître) sur le plateau, Kurosowa manie toutes les techniques de son art, du scénario au montage, et demande en retour un engagement total de ses collaborateurs, tel que Toshirō Mifune, son acteur fétiche. Au sein des studios nippons d’abord, soviétique ensuite Dersou Ouzala (1975), puis hollywoodiens Rêves (1990), il tourne du “grand spectacle d’auteur”, tantôt épique, tantôt minimaliste. Mariant Orient et Occident, du théâtre Nô à Shakespeare Le Château de l’araignée, Ran, son oeuvre si puissamment japonaise en devient universelle. C’est d’ailleurs Rashōmon (1950), primé à Venise et aux Oscars, qui inaugure la reconnaissance internationale du cinéma japonais.
 
INFORMATIONS PRATIQUES

Le Grand Action
5 rue des Écoles
75005 Paris

Tarif préférentiel pour les adhérents SRF : 5 €

Carte UGC/MK2 acceptées