Directors' Club #3 | Lucie Borleteau

“L’une chantait, l’autre pas, mais elles étaient pareilles : elles avaient lutté pour conquérir le bonheur d’être femme”

Ce mois-ci, au Directors' Club, place aux voix libres, audacieuses et résolument féminines qui ont marqué le cinéma.
La très libre Lucie Borleteau met à l'honneur l'œuvre d’Agnès Varda en présentant L’une chante, l’autre pas : l'inclassable hymne à l'amitié féminine mais aussi à la parfois violente quête d’émancipation des seventies.

Lundi 18 novembre à 19h30, venez au Grand Action écouter le doux son de la révolution…
La séance sera suivie d’une discussion avec Lucie Borleteau, modérée par Antoine Barraud. Après la projection, retrouvez nous autour d’un verre offert au Buisson Ardent !

Le Directors’ Club, c’est le cinéma d’hier par les cinéastes d’aujourd’hui. Une fois par mois au Grand Action, un cinéaste membre de la SRF vous présente un film de patrimoine de son choix et en discute avec vous après la projection.
 
LE FILM - L’une chante, l’autre pas d'Agnès Varda
France / 1977 / 1h20
Avec Thérèse Liotard, Valérie Mairesse et Ali Raffi
 
Synopsis : Alors que tout semble les opposer, deux jeunes filles se lient d’amitié. Pomme, chanteuse ambitieuse, et Suzanne, mère de deux enfants, vivent toutes les deux leur combat de femmes jusqu’à ce qu’un drame les séparent…

LUCIE BORLETEAU

Lucie Borleteau est actrice, scénariste et réalisatrice. Après avoir navigué dans différentes branches du cinéma, elle réalise ses premiers films dont La Grève des ventres en 2012. En 2014, elle passe au long métrage avec Fidelio, l’odyssée d’Alice qui lui permet d’être nommée au César du meilleur premier film. On lui doit également l’adaptation au cinéma du roman Chanson douce (2019) de Leïla Slimani mais aussi le film À mon seul désir (2023). Cette année, Lucie Borleteau revient au format court avec 1996 ou les malheurs de Solveig.
 
AGNÈS VARDA

Agnès Varda, photographe, cinéaste et artiste plasticienne franco-belge, est née à Ixelles (Bruxelles) en 1928. En 1940, la guerre pousse sa famille jusqu’à Sète, où elle passe toute son adolescence avant de partir à Paris pour étudier à l’École du Louvre et à l’École de Vaugirard en photographie. Au début des années 50, Agnès Varda expose ses premières œuvres dans la cour de sa maison, puis réalise des reportages et portraits au gré de ses voyages (Chine, Cuba, Portugal, Allemagne). Elle crée en 1954 la société Ciné Tamaris pour produire et réaliser son premier long-métrage, La pointe courte. Parmi les 36 films qu'elle écrit et réalise, alternant courts et longs, documentaires et fictions, beaucoup ont connu un franc succès (Cléo de 5 à 7, Le Bonheur, Sans toit ni loi, Jacquot de Nantes, Les Glaneurs et la glaneuse, Les plages d’Agnès, et d'autres encore). L'ensemble de son œuvre cinématographique est saluée par de nombreux prix, dont un César d’honneur (2001), la Palme d’honneur au Festival de Cannes (2015) et un Oscar d’honneur (2017). Au-delà du cinéma, Varda explore les arts plastiques et présente ses installations à la Biennale de Venise en 2003. Son travail combine, alterne et met en abîme sa vision et sa pratique de la photographie, du cinéma, de la vidéo et de l’espace. Mariée au cinéaste Jacques Demy, elle a élevé avec lui Rosalie Varda-Demy, créatrice de costume et directrice artistique, et Mathieu Demy, comédien et réalisateur. Agnès Varda est décédée chez elle, rue Daguerre, entourée de sa famille, ses collaborateurs et ses amis sans oublier ses chats … le 29 mars 2019. 
 
INFORMATIONS PRATIQUES

Le Grand Action
5 rue des Écoles
75005 Paris

Tarif préférentiel pour les adhérents SRF : 5 €
Carte UGC/MK2 acceptées